En 2006 naît Urgostart, le premier dispositif composé d'une matrice issue de la technologie Lipido-Colloïde (TLC), brevet des Laboratoires Urgo, combinée au NOSF (Nano-OligoSaccharide Factor). Ce composant exclusif inhibe l'excès des métalloprotéinases matricielles (MMPs) entravant la cicatrisation, et stimule la néoangiogenèse. La combinaison TLC-NOSF permet de rétablir les conditions favorables au bourgeonnement des plaies chroniques et à un temps de cicatrisation réduit de cent jours en moyenne (étude Reality 2 017).
En 2018 l'étude Explorer a permis d'apporter la preuve de l'efficacité d'UrgoStart dans le traitement de l'ulcère du pied diabétique. Les résultats montrent que le pansement cicatrise 60 % de patients en plus par rapport à un traitement standard bien conduit et réduit le temps de cicatrisation de 60 jours par rapport à une durée moyenne de cicatrisation de 180 jours. De plus, un traitement commencé au plus tôt majore les chances de guérison. Cette innovation a reçu le prix Galien France 2 018.
En 2019, la gamme lance le pansement Urgostart Plus ; il agit dès le début de la cicatrisation grâce à la présence de fibres poly absorbantes et s'utilise jusqu'à la cicatrisation complète de la plaie grâce à la matrice TLC-NOSF. Les fibres poly absorbantes, constituées de polymères de polyacrylate d’ammonium renforcés par une structure acrylique en leur centre, présentent un haut pouvoir d’absorption, de drainage et de piégeage des résidus fibrineux. Grâce à cette nouvelle structure, l'efficacité d'UrgoStart est optimale à chaque étape de la cicatrisation : dès la phase de détersion pour éliminer la fibrine, les débris et les exsudats, pendant la phase de bourgeonnement pour favoriser les bourgeons de cicatrisation et refermer la plaie, et lors de l'épidermisation pour consolider la réparation du derme. L’essai clinique Néréides montre les bonnes performances d’UrgoStart Plus en termes de réduction relative de la surface de la plaie, avec une réduction de 60 % après 12 semaines de traitement.
En assurant la continuité des soins et en réduisant de cent jours le temps de cicatrisation, ce nouveau pansement facilite la prise charge pour les soignants, améliore le confort et l'observance du patient et réduit les coûts pour le système de santé.
D'après une conférence de presse d'Urgo Médical.
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