Dans un rapport publié cette semaine, des médecins de la Mayo Clinic (États-Unis) montrent que la médecine personnalisée entraîne potentiellement des erreurs dans le choix des traitements appliqués.
La médecine personnalisée à visée préventive a pour vocation de diagnostiquer précisément les patients pour leur fournir le traitement le plus adapté. Son principal outil est le test génétique. C'est justement la réalisation et la bonne interprétation de ces tests que viennent de remettre en question des chercheurs de la Mayo Clinic (États-Unis). Dans un rapport publié le 31 octobre dernier, ils citent pour exemple le cas d'un jeune garçon qui s'est vu implanter un défibrillateur cardiaque à tort. Après le décès d'un de ses frères survenu dans son sommeil quelques années plus tôt, des tests génétiques menés sur les autres membres de la famille avaient en effet identifié la mauvaise malformation cardiaque (syndrome du QT long) et conduit à cette implantation chirurgicale lourde et inutile. Avant que le diagnostic soit corrigé, plusieurs chocs électriques inappropriés ont ainsi été appliqués au patient. Selon les auteurs de l'étude, le cas n'est pas isolé puisque 40 % des patients venus ses dernières années à la Mayo Clinic et diagnostiqués d'un syndrome du QT long via un séquençage ADN, n'en étaient en réalité pas atteints.
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