Grossesse et plus encore accouchement, ménopause et vieillissement, hystérectomie, prolapsus, activités professionnelles obligeant à rester debout ou à porter des charges lourdes, pratique intensive de certains sports (trampoline, basket-ball, tennis, jogging…), obésité, constipation chronique… Les causes d’incontinence urinaire sont nombreuses chez les femmes. Sans parler du facteur héréditaire qui compte beaucoup selon Alain Bourcier, physiothérapeute consultant en rééducation périnéale (Centre Urologie Paris-Opéra). De fait, 1 femme sur 3 souffre plus ou moins d’incontinence urinaire. Pourtant, d’après une enquête Innovo menée sur 2 000 femmes âgées de 25 à 65 ans, 70 % avouent porter une protection intime et 68 % n’ont jamais demandé conseil à leur médecin. Même si on parle un peu plus du périnée depuis deux ou trois ans, le sujet reste encore tabou…
En short à domicile
De toutes les solutions proposées, médicaments, rééducation périnéale ou chirurgie, la rééducation postnatale est la plus connue en France. C’est d’ailleurs une exception culturelle et médico-sociale même si, bien qu’elle soit systématiquement proposée et remboursée à 100 %, « 40 % des femmes qui accouchent n’en font pas et 70 % de celles qui en font ne vont pas jusqu’au bout, déplore Élisabeth Latour-de Mareuil, sage-femme libérale spécialisée en rééducation pelvipérinéale. Quant à la prévention, les femmes pensent ne pas en avoir besoin… » Il existe plusieurs techniques : manuelle, électrostimulation fonctionnelle par sonde intravaginale, biofeedback, rééducation abdo-périnéo-diaphragmatique, dispositifs intravaginaux (cônes, boules de Kegel), radiofréquence, mais toutes ont des inconvénients et des contraintes décourageantes. D’où l’intérêt du nouvel appareil d’électrostimulation externe sans sonde, donc non invasif, signé Innovo, utilisable à domicile en toute tranquillité, debout ou semi-allongée jambes pliées. Il est indiqué dans le renforcement et la rééducation des muscles du plancher pelvien pour traiter les différentes formes d’incontinence urinaire : d’effort, par impériosité ou mixte. En post-partum et à tout âge. Mais aussi pour prévenir un risque de récidive postopératoire, en prévention pour éviter dans le futur relâchement et fuites, et en entretien car, comme tout muscle, le périnée nécessite d’être stimulé pour rester ferme.
La technique consiste, au moyen d’une unité de contrôle portable reliée à un short en textile respirant, à stimuler, via des champs croisés, à l’aide de 8 électrodes intégrées au short, placées sur les cuisses et les fesses, le nerf pudendal et ses branches au niveau du plancher pelvien. Il suffit d’ajuster l’intensité de la stimulation pour obtenir 180 contractions confortables du périnée par séance de 30 minutes. Deux études cliniques randomisées internationales ont montré que les patientes ressentaient déjà un changement au bout de 4 semaines et au bout de 12 semaines (à raison de 5 séances par semaine) une amélioration significative de 75 à 86 %. Des scores au moins égaux à ceux des groupes traités par un dispositif intravaginal, moyennant une meilleure observance. Le dispositif est en effet simple et intuitif. Il est commercialisé sur prescription au prix conseillé de 399 € et remboursé à 60 % par la Sécurité sociale sur la base de 304,90 €.
D'après une conférence de presse d'Innovo.
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