À l'initiative de la Direction générale de la santé (DGS), la Société française de lutte contre le sida (SFLS) mène une enquête en ligne sur l'intérêt porté par les pharmaciens à la réalisation de TROD VIH, VHC et VHB.
Réclamations et recommandations de différents acteurs en santé finiraient-elles par atteindre leur but ? En janvier 2017, l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), dans son Livre blanc, proposait déjà la réalisation de tests rapides d'orientation diagnostique (TROD) VIH, VHB et VHC par les pharmaciens (lire notre article « abonné »). Deux mois plus tard, la Haute Autorité de santé (HAS) se penchait pour la première fois sur la question d'un TROD VIH réalisé à l'officine et avait jugé l'idée « intéressante ».
Depuis, l'Académie nationale de pharmacie s'est exprimée au moins par trois fois en faveur de ce type de dépistage : dans un rapport de décembre 2017 rédigé à la demande de la DGS, à l'occasion de la 25e édition du Sidaction en avril 2019 et lors de la présentation de ses recommandations de juin dernier. En octobre 2018, c'était au tour du Conseil national de l'Ordre des pharmaciens de réclamer cette nouvelle mission dans ses propositions pour développer la prévention en octobre 2018 (lire notre article « abonné »), puis à nouveau au tour de l'ANEPF en janvier 2019. En novembre dernier, le Conseil national du sida (CNS) a recommandé le TROD VIH en officine tout en préconisant un remboursement intégral.
Pour en avoir le cœur net, la DGS a demandé à la SFLS de mener une courte enquête auprès des pharmaciens d'officine. Celle-ci est accessible en ligne jusqu'au 28 février. Le CNOP, qui relaye l'enquête, rappelle que « l’insuffisance du dépistage répété VIH/VHC/VHB en France et le retard au diagnostic sont des facteurs majeurs dans le maintien de l’épidémie. Les pharmaciens d’officine ont un rôle essentiel de premier recours et sont ainsi identifiés parmi les acteurs du dépistage par TROD des infections à VIH/VHC/VHB pouvant contribuer à étendre cette offre ».
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