La France est le premier pays à interdire certains implants mammaires soupçonnés de favoriser une forme de cancer rare, les lymphomes anaplasiques à grandes cellules (LAGC). En France, 59 cas de LAGC ont été recensés dont trois cas mortels. La décision de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pourrait faire boule de neige. Au Canada, où 28 cas de LAGC ont été confirmés, dont 24 impliquant un implant Biocell d'Allergan, le ministère de la Santé a donné 15 jours au laboratoire pour prouver l'innocuité de ses implants, faute de quoi leur vente sera interdite. Aux États-Unis, la FDA comptabilise 457 LAGC au 30 septembre 2018 dont 9 décès, et prévoit une décision « dans les prochaines semaines ». L'interdiction française « de mise sur le marché, de distribution, de publicité et d'utilisation » est entrée en vigueur le 5 avril. Elle porte, comme attendu, sur les modèles à enveloppe Biocell d'Allergan. Mais aussi, par mesure de précaution, sur les implants macrotexturés de cinq autres laboratoires - Arion, Sebbin, Nagor, Eurosilicone et Polytech - et les prothèses à enveloppe polyuréthane de Polytech.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %