Passés au crible dans 130 points de vente dont 90 pharmacies (47 physiques et 43 en ligne) par l’Observatoire des prix des médicaments de « Familles rurales », les tests de grossesse présentent des écarts de prix (de 0 à 25) ainsi que d’importantes différences de technologie. Un comparatif dont l’officine sort cependant la tête haute. Car si le prix le plus bas relevé en GMS par la fédération agréée association de défense des consommateurs, est de 0,59 euro en hypermarché, les tarifs pratiqués par les supermarchés s’alignent sur ceux de l’officine, soit 0,89 euro. De même, les écarts de prix entre les produits disponibles en hypermarchés sont plus importants (de 0 à 17) qu’en officines (physiques et Internet) où le premier prix est de quinze fois inférieur au prix maximum (14,50 euros sur Internet). Seuls les supermarchés semblent pratiquer des tarifs moins volatils, le produit le plus cher atteignant 6,95 euros.
Toutefois, comme « Familles rurales » le souligne, dans un rayon où les produits présentent des caractéristiques très différentes, l’exercice touche à ses limites. Ainsi, l’officine qui propose en moyenne 2,19 références contre 1,47 pour les hypers et 1,12 pour les supermarchés, présente logiquement une fourchette de prix plus large selon que les tests sont en lecture sur bandelettes ou, plus sophistiqués, en lecture digitale indiquant l’âge de la grossesse. Ces derniers, et tout particulièrement ceux de la marque Clearblue Digital, ne sont pas vendus en GMS. L’officine qui les commercialise à un prix moyen de 9,46 euros, démontre, pour ce produit comme pour d’autres, une forte variation entre le prix minimum relevé (5,40 euros) et le prix maximum (14,50 euros).
À noter que, dans tous les canaux de distribution, à l’exception du Hard Discount absent de ce marché, il est possible de trouver en rayon des produits en dessous de 1 euro.
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