Pour les pharmaciens engagés dans le dépistage, il importe avant tout d’écrire l’histoire de la profession en la faisant évoluer vers davantage de services. L’annulation du Conseil d’État ne changera pas le cours de l’histoire. Stéphane Delouya, titulaire de la pharmacie centrale à Paris, en est convaincu. Parmi les premiers pharmaciens à « s’engouffrer » dans l’arrêté du 11 juin 2013 pour proposer test d’angine et dépistage du diabète, il a rangé momentanément son matériel pour se conformer à la loi. Les patients qui n’ont pas connaissance de l’interdiction en redemandent. « Nous avons certes le peak flow mais nous ne pouvons pas proposer de journée de dépistage de l’asthme. Nous n’en faisons plus la promotion », indique-t-il avec dépit. Il reste cependant confiant dans la volonté de l’État de moderniser la profession et les services autour du patient. Une question de temps donc. En attendant, il continue, comme ses confrères, à accompagner les patients pour les conseiller et les aider à pratiquer des autotests dans de bonnes conditions.
Poursuivre l’accompagnement, en attendant
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Publié le 07/05/2015
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3177
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