Le Comité économique des produits de santé (CEPS) veut fixer de nouveaux tarifs de responsabilité et baisser les prix limites de vente pour les dispositifs d'autosurveillance de la glycémie.
Ces modifications étaient déjà évoquées dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) présenté en fin d'année dernière. Selon l'avis de projet publié ce 3 mars au « Journal officiel », le CEPS envisage des baisses tarifaires importantes sur certaines références. Par exemple, l'appareil pour lecture automatique chiffrée de la glycémie passerait ainsi de 43,59 euros à 22,18 euros TTC, nouveau tarif dont l'application pourrait intervenir au 1er mai 2020. Le set d'autosurveillance de la glycémie, actuellement à 64,89 euros, pourrait lui être fixé à 20,95 euros TTC. Les baisses tarifaires envisagées pour les autres dispositifs sont, elles, moins sensibles.
À compter de la publication de cet avis de projet, les fabricants et distributeurs concernés ont désormais trente jours pour présenter leurs observations écrites ou demander à être reçus par le CEPS. « On se borne à imposer des baisses tarifaires, déplorait récemment Charles-Henri des Villettes, président de la Fédération des prestataires de santé à domicile (PSAD). Il serait grand temps de privilégier d'autres mécanismes, comme un paiement à la performance ou la pertinence des soins », proposait-il par ailleurs.
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