LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN. – Quels sont les petits accidents les plus courants auxquels la pharmacie doit faire face ?
LAURE SABLON. – Il peut s’agir d’une personne qui s’est coupée avec un couteau de cuisine, d’un bricoleur qui s’est blessé avec un tournevis, un cutter, ou encore d’un enfant qui est tombé, ce qui est très fréquent en été. Dans tous les cas de figure, le premier geste à effectuer est le nettoyage de la plaie à l’aide d’un antiseptique ou de sérum physiologique. On peut alors constater la profondeur de la blessure et orienter vers les urgences hospitalières le cas échéant. Si la plaie est superficielle, on peut poursuivre les premiers soins, c’est-à-dire désinfecter la blessure avec une compresse imbibée d’antiseptique et appliquer des Steri Strips pour aider à la cicatrisation et/ou un pansement protecteur, de préférence digitube ou waterproof si la lésion est située sur un doigt.
Avant les grands départs, que référencer dans son rayon « premiers secours » ?
Bien des produits très utiles aux vacanciers peuvent y figurer : les solutions antiseptiques selon les laboratoires avec lesquels on travaille, les compresses, sachant que les trois quarts des gens n’en ont habituellement pas chez eux, les pommades contre les ecchymoses et les contusions, les crèmes et pommades cicatrisantes et bien sûr les pansements. À cela, on peut ajouter les incontournables pinces à échardes (très utiles à tous ceux qui aiment jardiner), mais également les différentes formes de trousses de secours à emporter. En général, elles contiennent des compresses imbibées d’antiseptique, des pansements prédécoupés, une bande pour les petites foulures, une pommade anti-ecchymoses, une crème apaisante contre les piqûres, une crème réparatrice de l’épiderme, un dispositif pour aspirer le venin, du sérum physiologique, une pince à échardes… Pour les enfants, on pourra ajouter les formules homéopathiques contre le mal des transports ou les bracelets anti-nausée, ainsi que les roll-on à l’arnica et les produits hémostatiques.
Sous forme de kit, valisette ou trousse, ces formats nomades favorisent l’achat spontané et doivent donc être placés à proximité du comptoir. La mise en avant peut se faire du mois de mai à début septembre, selon les conditions climatiques.
Quels sont les incontournables du rayon de la petite traumatologie à proposer tout au long de l’année en libre-service ?
L’offre doit comprendre certaines solutions antiseptiques (chlorhexidine, alcool modifié, eau oxygénée) ainsi que des compresses imbibées, un choix de pommades et crèmes cicatrisantes, des formules à base d’arnica contre les coups, des crèmes réparatrices contre les brûlures, une sélection de pansements, bandes et Steri-Strips…
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