Aujourd’hui, le dépistage du cancer du col de l’utérus est individuel, mais seulement 52 % des femmes concernées effectuent un frottis triennal. Pourtant, si 80 % d'entre elles respectaient cette recommandation, 90 % des cancers du col pourraient être évités, selon les estimations.
Dans ce contexte, le gouvernement envisage de mettre en place un dépistage national organisé du cancer du col de l'utérus. Des expérimentations ont été menées en 2010 dans 13 départements français. Elles ont permis d’augmenter, en deux ans, la participation au dépistage de 12 %. Par ailleurs, l'Institut national du cancer (INCa) a mené une vaste étude médico-économique sur la généralisation du dépistage du cancer du col de l’utérus, qui confirme l’intérêt de cette mesure : « Le dépistage organisé permettra d’atteindre une réduction de l’incidence de la mortalité de 30 % à 10 ans », avance l'INCa. Mais comment mettre en place ce programme, comment contacter les femmes et quelle méthode de dépistage choisir : frottis tous les trois ans, ou test HPV tous les 5 ans ? L’INCa s’est également penché sur ces modalités et préconise d'envoyer des invitations et des relances aux femmes non spontanément participantes au dépistage et, pour les femmes les plus réfractaires au dépistage et celles les plus à risque de cancer du col, d'envoyer à la relance un kit d’autoprélèvement permettant la recherche d’ADN HPV. En pratique, la stratégie la plus efficiente serait de passer à un dépistage organisé par test HPV tous les 5 ans (même si la réalisation d’un frottis cervico-utérin tous les 3 ans reste une stratégie efficiente) et fondé sur des âges de dépistage fixes : 35, 40, 45, 50, 55, 60 et 65 ans. En revanche, il n’est pas possible de passer immédiatement au test HPV en dépistage primaire, en raison de contraintes calendaires, de prérequis non satisfaits à ce jour (publication de bonnes pratiques, choix des tests et négociations des prix, actions de communication, etc.) et d’évaluation des risques associés à sa mise en place.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %