Selon un rapport sur les dispositifs médicaux réalisé par le Conseil économique, social et environnemental (CESE), on estime qu’en 2050 la moitié des Français vivront avec un implant ou une prothèse médicale. En cause : le vieillissement de la population, l’apparition de maladies liées à l’âge, la réduction des durées d’hospitalisation, les pathologies chroniques, etc.
Face à ce marché du dispositif médical qui devrait exploser, il est nécessaire d’assurer la qualité des produits. Le rapport « préconise en cela une refonte de leur classification dans le cadre européen ». Par ailleurs, il estime que « la question de la sécurité du patient doit être reliée à celle de l’efficacité thérapeutique. Le patient a droit à une information précise, les professionnels de santé, quant à eux, face à cette révolution technologique, doivent être informés et formés ». Ce qui n’est pas toujours le cas. En effet, les professionnels de santé, et notamment les médecins et les pharmaciens, sont souvent moins informés qu’ils ne le sont sur les médicaments.
Par ailleurs, concernant la tarification de ces dispositifs médicaux, le rapport indique qu’il est temps de « définir une véritable stratégie de tarification, intégrant notamment l’évaluation médico-économique et le renforcement des contrôles. Les pharmaciens d’officine devront y être associés ». Le CESE recommande ainsi d’intégrer les titulaires dans la Commission nationale d’évaluation des dispositifs médicaux et des technologies de santé. Les pharmaciens étant à ce jour les seuls distributeurs de dispositifs médicaux à ne pas être représentés dans cette commission dont l’objectif est d’éclairer les pouvoirs publics sur les décisions de prise en charge des dispositifs médicaux par l’assurance-maladie. De plus, explique le rapport, « s’agissant des dispositifs médicaux entrant dans le cadre de la liste des produits et prestations remboursables (LPPR), les pharmaciens devraient être autorisés à délivrer le dispositif correspondant à la prescription sans tenir compte de la marque commerciale, et ceci sans préjudice pour l’assurance-maladie ».
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