Le diabète est une maladie qui suscite peu de stigmatisations mais, au contraire, beaucoup d’empathie de la part du grand public. Toutefois, alors que 8 Français sur 10 connaissent les deux types de la maladie, beaucoup de zones d’ombre subsistent dans la population sur ses causes réelles.
Le diabète est aujourd’hui une maladie chronique connue de la majorité des Français. Interrogés par Harris Interactive pour Roche Diabetes Care France*, ils sont 70 % à la considérer comme une maladie grave, 77 % à reconnaître les complications comme facteurs aggravants de la maladie et 81 %, même, à citer l’existence des deux types de diabète. 80 % pensent d’ailleurs que cette pathologie peut toucher tout le monde.
Mais leurs connaissances de la maladie s’arrêtent là. Car plus de la moitié ignore ce qui différencie les deux types de diabète. Par conséquent, pour 8 répondants sur 10, le diabète de type 1 n’est pas une fatalité et plus d’un tiers estime que le diabète de type 2 est la conséquence de mauvaises habitudes alimentaires.
Les préjugés auraient-ils la vie dure ? Pas seulement, car les mêmes personnes expriment de l’empathie pour les diabétiques, 90 % estimant qu’ils doivent éprouver des difficultés face à leur maladie. Bien loin de la perception des patients eux-mêmes dont 7 sur 10 déclarent globalement bien vivre leur situation.
Ces résultats, publiés à quelques jours de la Journée mondiale du diabète du 14 novembre, démontrent la nécessité d’une information plus approfondie du grand public. Un besoin du reste souligné par l’étude Harris Interactive/ Roche Diabetes Care France, puisque 71 % des personnes interrogées réclament davantage de communication dont 48 % dans le cadre scolaire. Elles sont également 64 % à exprimer des attentes fortes en matière de recherche scientifique et technique, notamment en faveur des traitements et des dispositifs médicaux et des innovations technologiques dans la mesure de la glycémie.
* Double enquête, d'une part auprès du grand public, réalisée en ligne avec 500 répondants sur un échantillon national issu du Panel Harris effectuée entre le 22 et le 29 septembre 2017 ; et, d'autre part, auprès d’un échantillon de 100 patients diabétiques type 1 et 300 patients diabétiques type 2, réalisée en ligne entre le 21 septembre et le 6 octobre 2017.
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