LE LACTOSE est un disaccharide présent dans les produits laitiers des mammifères et, en tant qu’additif conservateur, il est largement utilisé dans les produits manufacturés (charcuteries, viennoiseries, potages, pizzas…) ; il est même présent dans certains médicaments comme excipient. L’intolérance au lactose est une pathologie mal identifiée, mal connue du corps médical, et beaucoup d’intolérants s’ignorent. Cinq millions de Français seraient concernés. Il ne faut pas la confondre avec l’allergie aux protéines de lait de vache. Elle est due à la chute d’activité génétiquement programmée de la lactase intestinale (enzyme indispensable à l’absorption du lactose et à la digestion du lait). Ce déficit peut provenir d’une absence congénitale de l’enzyme ou, plus fréquemment, d’une régression progressive de la régulation du gène responsable, au fil des ans. Cette anormalité de la régulation est dite « normale » et 75 % de la population en France ont une intolérance « normale ». Ce déficit n’est jamais total, il est fonction de la sensibilité de chacun et de l’adaptation du microbiote. De plus, la fermentation détruit le lactose et les personnes concernées tolèrent bien les yaourts, les fromages affinés, mais aussi de petites quantités de lait fractionnées dans la journée ou intégrées dans des préparations culinaires. Parfois, cette défaillance est secondaire à une maladie et elle est transitoire. La pathologie s’exprime par des ballonnements et des gaz provoqués par la fermentation intestinale, des douleurs abdominales, des selles liquides liées au caractère osmotique du sucre, ou de la constipation due à la production de méthane par le sucre non digéré. La fréquence et la sévérité des symptômes dépendent de la quantité de lactose ingérée et de la réaction propre de chaque individu.
Une efficacité immédiate.
Les symptômes ne sont pas spécifiques et sont communs à ceux du syndrome de l’intestin irritable (SII). « Un test de charge au lactose avec suivi de la glycémie ou de l’hydrogène expiré peut être proposé pour étayer le diagnostic, mais les tests pour mettre en évidence cette intolérance ne sont pas précis, pas assez sensibles ou peu accessibles, souligne le Pr Robert Benamouzig (hôpital Avicenne). Les laits délactosés obtenus par hydrolyse ou ultrafiltration, les probiotiques type yaourts ou médicaments n’ont pas apporté de conclusions claires concernant leur intérêt réel, de même qu’un apport de lactose dans le but de développer le système enzymatique défaillant. À ce jour, seul le régime d’éviction est efficace mais il n’est pas anodin, car supprimer les laitages c’est se priver des apports de calcium et de vitamine D. » Dans ce contexte, les produits de supplémentation trouvent une place légitime. Alvityl Digest en comprimés est une formule unique à base d’une lactase naturelle issue d’un champignon, aspergillus oryzea, dont l’action booste la digestion et réduit significativement les symptômes de l’intolérance. Sa formule a été testée dans le cadre d’une étude clinique contrôlée versus placebo. Le placebo et Alvityl Digest étaient administrés immédiatement après l’absorption de 500 ml de lait de vache. Les résultats sur 134 patients intolérants ont montré une diminution des symptômes de 76 % à faible dose (trois comprimés) et de 88 % à dose standard (cinq comprimés) versus placebo. Par ailleurs, la prise des comprimés d’Alvityl Digest n’a pas entraîné d’effet indésirable pendant le traitement et les 24 heures qui ont suivi.
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