Le marché des compléments alimentaires est boosté par les produits contenant des plantes. Justifie-t-il de recréer le métier d’herboriste ? La question revient à intervalle régulier. En 2011-2012, un groupe de sénateurs avait déposé une proposition dans ce sens, provoquant l’ire de l’Ordre des pharmaciens et de l’Académie de pharmacie qui avaient alors rappelé que, depuis la suppression du métier d’herboriste en 1941, le monopole de la vente de plantes médicinales est réservé aux seuls pharmaciens. Plus récemment, une mission d’information du Sénat a planché sur « le développement de l’herboristerie et des plantes médicinales ». En septembre, elle a rendu ses conclusions sans trancher sur l’idée de recréer ce métier, préférant une consolidation de la formation des pharmaciens et une sensibilisation des médecins. L’idée est applaudie par le Synadiet. « Nous pensons qu’il faut d’abord former les pharmaciens et les médecins avant de penser à créer un nouveau diplôme. Il serait peu compréhensible que des non-professionnels de santé soient davantage formés… Mais la réflexion est en cours », précise la présidente, Christelle Chapteuil. À ses yeux, il est plus urgent de se pencher sur un autre sujet : 80 % des plantes médicinales sont importées sur le sol français. À l’heure où des agriculteurs français font face à de fortes difficultés, la relocalisation de certaines cultures pourrait être envisagée. L’idée est lâchée.
Un retour des herboristes ?
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Publié le 25/03/2019
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M. M.
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3506
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