Je vous parlais, début juillet, de cette drôle de maladie, baptisée par les Anglo-Saxons : leisure sickness, et chez nous, « maladie des vacances » (Le « Quotidien du pharmacien » du 4 juillet 2024). Cet état de (petite) décompensation qui entraîne, aux premiers jours de congé, une migraine tenace, un rhume inconfortable voire un sombre nuage dépressif… Eh bien, si vous croyez que le retour de vacances produira les effets contraires, détrompez-vous ! Car à en croire les résultats de l’enquête menée par NaturAvignon*, si les Français tombent malades en abordant leurs vacances, celles-ci ne produisent pas non plus les effets attendus… Seulement 11 % des personnes interrogées se sentent en « super forme » à leur retour de congé. Pire ! 47 % d’entre elles s’estiment même « pas du tout en forme » en reprenant le travail. Le laboratoire – qui outre mener des enquêtes, commercialise aussi quelques compléments alimentaires bien choisis –, s’est penché, dans le détail, sur les fonctions et organes particulièrement affectés par le congé estival. En toute logique, les articulations et les muscles (52 % des plaintes) et l’état cutané (56 %) sortent bien affaiblis de la villégiature. Mais plus encore, ce sont les fonctions digestives (81 %), le sentiment de fatigue, de stress et les troubles du sommeil (63 %) qui sortent grands perdants de la trêve estivale. Sans compter que près de 9 vacanciers sur 10 déplorent quelques kilos de trop sur la balance une fois terminées les agapes de la belle saison. Malade au début des vacances et plus fatigué encore à la fin ? Voilà qui donnerait presque envie de conseiller l’éviction des congés du calendrier professionnel. Je n’irais pas jusque-là et vous souhaite : bonne reprise à tous !
* Enquête réalisée en juillet 2024 auprès de 2 625 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus.
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