La DGCCRF a effectué un contrôle sur les compléments alimentaires à visée articulaire. Dans un tiers des cas, des non-conformités ont été relevées.
La DGCCRF a effectué un contrôle sur les compléments alimentaires à visée articulaire (renfermant de la glucosamine et/ou de la chondroïtine) auprès de 58 établissements : producteurs, grossistes mais dans les commerces de détail, dont des pharmacies. Globalement, le constat est assez rassurant : peu de compléments alimentaires à base de glucosamine et de chondroïtine présentent des teneurs supérieures aux doses pharmacologiques. Néanmoins, la DGCCRF a établi 12 avertissements, 3 procès-verbaux et pris 6 mesures de police administrative à l’encontre de vingt établissements pour obtenir des mesures correctives, concernant principalement les étiquetages et la communication associée aux produits, mais aussi les autocontrôles et la traçabilité. Par exemple, les enquêteurs ont relevé des d’allégations thérapeutiques (« aide à soulager les rhumatismes… ») sur les sites Internet, catalogues et brochures publicitaires des sociétés (dans un cas, sur l’étiquette du produit) commercialisant des compléments alimentaires à visée articulaire.
En ce qui concerne la composition de ces produits, sur les 43 analyses réalisées par la DGCCRF, 66 % contenaient à la fois de la glucosamine et de la chondroïtine. La moitié avait une teneur réelle inférieure ou supérieure à celle annoncée. « La majorité des produits a présenté des teneurs inférieures à celles annoncées sur l’étiquette », et « seuls 4 produits ont présenté des teneurs supérieures aux seuils pharmacologiques », précise la DGCCRF. Ainsi, ces données sont rassurantes vis-à-vis des craintes exprimées par le ministère de la Santé, qui avait reçu des signalements portant sur la présence sur le marché français de compléments alimentaires étiquetés avec des teneurs en glucosamine et/ou en chondroïtine proche de celle des spécialités pharmaceutiques (seuils pharmacologiques respectivement à 1 178 mg/jour et à 1 000 mg/jour). D'autres craintes émanaient d'un avis de l’ANSES* qui faisait état d’effets indésirables (atteintes hépatiques) susceptibles d’être liées à la prise de compléments alimentaires à visée articulaire.
*Agence nationale de sécurité sanitaire.
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