Les nouveaux repères visent à couvrir les besoins nutritionnels, en prévenant les risques de maladies chroniques, tout en limitant l’exposition aux contaminants chimiques (pesticides). Ils s'accompagnent de quelques évolutions notables par rapport aux recommandations antérieures.
Sans surprise, l’Agence sanitaire recommande de manger moins de viande et de réduire considérablement les charcuteries. La consommation ne doit pas dépasser 70 grammes par jour pour la viande (hors volaille), soit 500 g/semaine, et 25 g/jour pour la charcuterie. C’est une nouveauté par rapport aux anciens repères qui ne mentionnaient pas les quantités. L'Agence explique que la charcuterie est « cancérogène pour l'homme », tandis que les viandes rouges sont « probablement cancérogènes ». En revanche, l’intérêt d’une consommation bihebdomadaire de poisson (dont un poisson gras) est réaffirmé.
C'est bien connu, la population française ne consomme pas suffisamment de fruits et surtout pas assez de légumes, c'est-à-dire pas assez de fibres, de vitamines et de minéraux. On est loin du fameux message « cinq fruits et légumes par jour » du PNNS. L’Anses préconise donc de consommer une plus grande variété de légumes, mais aussi, et c'est une nouveauté, des légumineuses (lentilles, fèves ou pois chiches…) plusieurs fois par semaine. Elle recommande de privilégier les produits céréaliers les moins raffinés possible, (farine, pains, riz, pâtes semi-complets ou complets), en raison, là encore, de l’apport en fibres connues pour réduire le risque de certaines maladies.
Moins d'un verre de jus de fruit par jour
L’Agence pointe du doigt les aliments vecteurs de sucres ajoutés, s’agissant en particulier des boissons sucrées type soda, jus de fruits, nectar… Elle insiste sur la nécessité de limiter leur consommation à moins d'un verre par jour car elle est associée à une augmentation du risque d'obésité, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.
Quant aux matières grasses, pour couvrir les besoins en acides gras oméga 3 alphalinolénique, il faut privilégier les huiles de colza et de noix.
Enfin, l'Agence met en garde contre les teneurs de certains contaminants de l'alimentation comme l’arsenic inorganique, l’acrylamide et le plomb, dont les niveaux peuvent être préoccupants pour la santé des consommateurs. L’important est d’éviter les cumuls en diversifiant le régime alimentaire et les sources d’approvisionnement. Ces nouveaux repères nutritionnels du PNNS sont indissociables des recommandations qui prônent l’activité physique et moins de sédentarité.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %