Les infections respiratoires chez les jeunes enfants, bénignes pour la majorité, traduisent l’immaturité physiologique d’un système immunitaire, qui ne devient compétent pour la production d’antigène IgA que vers l’âge de 7-8 ans. En pédiatrie, l’enfant qui présente des infections récurrentes constitue l’un des défis les plus difficiles, à la fois diagnostique mais aussi thérapeutique avec des prescriptions médicamenteuses inadaptées, en particulier celle des antibiotiques.
Les bêtaglucanes sont des polysaccharides entièrement constitués de d-glucose ; ils forment un groupe diversifié de molécules que l’on trouve essentiellement dans la cellulose des plantes, les céréales, le son et certains champignons. Ils sont connus comme modificateurs de la réponse biologique en raison de leur capacité à activer le système immunitaire. Le macrophage joue un rôle pivot fondamental dans l’initiation et le maintien de la réponse immunitaire. Il existe maintenant des preuves que le bêtaglucane est l’activateur de macrophage le plus fréquemment et le plus largement observé dans la nature.
Les immunologistes ont découvert qu’il existe à la surface des macrophages des récepteurs spécifiques des bêtaglycanes appelés Dectin-1 et des récepteurs tels que le récepteur du complément 3 (CR3 ou CD11b / CD18). Lorsque le bêtaglucane est inséré dans le site récepteur, il agit comme une clé nutritionnelle et ce contact active le macrophage. Cette stimulation a pour conséquence la production de toute une série de cytokines pro-inflammatoires qui agissent comme des régulateurs internes du système immunitaire et transforment la cellule en un arsenal défensif. « Une activité de recherche permettra d’intégrer toutes ces réactions immunologiques pour mieux appréhender la réponse immunitaire et comprendre pourquoi ces mécanismes pourraient augmenter la défense contre les infections, en particulier respiratoires », commente le Dr Jérôme Viala (hôpital Robert Debré à Paris).
Une association innovante
Le complément alimentaire Imuvitalose, commercialisé par les Laboratoires Pierre Fabre, contient un bêta (1,3/1,6D)-glucane (imunoglukan) extrait du champignon, pleurotus ostreatus, associé à la vitamine C qui contribue au bon fonctionnement du système immunitaire. L’intérêt d’une telle supplémentation a été évalué dans le cadre de quatre études incluant au total plus de 500 enfants souffrant d’infections respiratoires récidivantes. Les résultats de l’étude Jezenak (2013), randomisée en double aveugle versus vitamine C, font apparaître entre les deux groupes une différence significative, à six mois, de la supplémentation (en fin du traitement) sur le pourcentage d’enfants ne présentant aucune infection respiratoire. À douze mois (après six mois de suivi supplémentaire), une réduction significative du nombre d’affections respiratoires par sujet a été observée chez le groupe imunoglukan et vitamine C par rapport au groupe contrôle témoin vitamine C seule. D’autres études en ouvert ont confirmé les résultats de cette étude en double aveugle. Le profil de tolérance était comparable dans les deux groupes. Des études précliniques ont démontré qu’Imuvitalose n’est ni absorbé ni métabolisé et qu’il n’y a pas d’effets secondaires imputables au produit.
Imuvitalose se présente en solution buvable avec pipette graduée et/ou gobelet doseur et en gélules (à partir de 7 ans).
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