En marge d'un numéro dédié à la santé du cerveau, la revue « 60 millions de consommateurs » passe en revue une dizaine de compléments alimentaires considérés dans le meilleur des cas comme inutiles, voire dangereux, en raison de risque d'hypervitaminose ou d'interactions entre ginkgo biloba et traitements anticoagulants.
« Vitamine D, Ginkgo, caféine. Les dangers des compléments alimentaires ». Promettant l’exclusivité, la revue 60 millions de consommateurs consacre un focus à dix compléments alimentaires censés doper la performance intellectuelle des petits et des grands.
Toutefois, si le dossier dédié à la santé du cerveau décortique de manière didactique et ludique le cortex et les phénomènes d’altération des capacités cognitives et de perte de mémoire, l’étude des compléments alimentaires laisse le lecteur sur sa faim. Ne sont d’ailleurs passés au crible que dix produits supposés augmenter ou préserver le potentiel intellectuel, dès le plus jeune âge.
Dans cette catégorie, « 60 millions de consommateurs » ne trouvent rien à redire sur les deux laits de croissance étudiés, « Croissance bio Good Goût » et « Nidal Croissance Nestlé », si ce n’est le prix du premier. Le jugement est en revanche plus sévère pour Pediakid Oméga 3 (Ineldea) et Biane enfant (Pilèje). La présence dans ces deux produits de vitamine D est considérée comme « inutile, voire dangereuse (hypervitaminose) si les enfants ont pris une supplémentation entre novembre et février, comme cela est recommandé ».
Dans la catégorie adolescents et jeunes adultes, le Guronsan fait l’objet d’une alerte sur les risques liés au surdosage (céphalées, anxiété, nausées et troubles du rythme cardiaque) et sur une importante teneur en sel. Lecitone jeune (Nutrisanté) est quant à lui considéré comme problématique pour le caractère allergène de l’extrait de Kola et surtout la présence de dioxyde de silicium, additif alimentaire (E551).
Chez l’adulte, et particulièrement le patient âgé, trois produits Cognisciences (Santé Verte), Neuro-nutrients (Solgar) et Ginkor Mémo (Tonipharm) sont pointés du doigt pour leur inutilité, voire leur dangerosité en cas de traitement anticoagulant. Non seulement, rappellent les auteurs, le ginkgo biloba n’a pas prouvé ses effets sur les capacités cognitives, mais surtout il est à proscrire chez les patients sous anticoagulants car « des études tendent à prouver que le ginkgo biloba pourrait inhiber l’effet de ces traitements ».
Chez l’adulte, Oméga 3 Cerveau (Laboratoire des Granions) est finalement le seul produit à recevoir un avis favorable, mais uniquement en cas de régime alimentaire déficitaire en oméga 3.
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