Une centaine d’établissements fabriquant ou revendant des compléments alimentaires à base de minéraux et de vitamines B3, B6 et E ont été contrôlés par la DGCCRF. Près d'un prélèvement sur deux s’est avéré non conforme à la réglementation.
La DGCCRF a effectué des contrôles sur les compléments alimentaires à base de minéraux et de vitamines B3, B6 et E chez des fabricants et chez les revendeurs : instituts de beauté, salles de sport et pharmacies. Au total, 406 actions de contrôle ont été menées dans 131 établissements, dont une quinzaine de pharmacies. De plus, 80 compléments alimentaires ont été prélevés et analysés en laboratoire. « Chez les revendeurs, les infractions ont toutes été détectées dans des magasins de culturisme, mais aucune en pharmacie », indique la DGCCRF. Le circuit officinal est donc particulièrement sûr.
Après analyses, le taux de non-conformité des produits prélevés s'est avéré élevé : il a atteint 40 % et 6 compléments analysés étaient impropres à la consommation. « Les non-conformités peuvent avoir des sources différentes : une teneur inférieure ou au contraire supérieure à celle annoncée sur l’étiquetage (plus de la moitié des anomalies), une substance non détectée alors qu’elle était annoncée, un dépassement des doses journalières recommandées (plus de 20 % des anomalies), ou encore un dépassement des limites de sécurité », détaille la DGCCRF dans un communiqué.
Par ailleurs, les règles et la loyauté des étiquetages laissent à désirer dans plus d’un établissement sur deux. En particulier, les enquêteurs ont relevé nombreuses allégations de santé non conformes, des allégations thérapeutiques (généralement interdites), etc. Ou encore, ils ont observé que la dénomination commerciale de produits présentés comme des compléments alimentaires n’est pas toujours reprise sur l’étiquetage et ce dernier n’est parfois pas en langue française. « La production de compléments alimentaires souffre encore de nombreuses infractions portant sur la composition ou l’étiquetage », conclut la DGCCRF.
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