LES DERMATOSES inflammatoires sont toutes sous-tendues par la présence de micro-organismes qui jouent non pas un rôle infectieux mais inflammatoire, qu’il s’agisse de p. acnes, du staphylococcus aureus, de malassezia furfur, du candida albicans, de fusobactéries. Elles ont également en commun de faire intervenir les lipides cutanés, une altération de la barrière hydrolipidique, et l’immunité innée médiée par des récepteurs transmembranaires protéiques, appelés TLR (toll-like receptors) qui sont situés dans les cellules du système immunitaire et dans les tissus barrières. Au niveau de la peau, ces récepteurs sont localisés dans les kératinocytes et les cellules de Langerhans. Une fois activés, ils donnent le premier signe d’alarme qui déclenche immédiatement une cascade de réactions inflammatoires avec libération d’agents pro-inflammatoires dont les cytokines IL-8. « On a identifié plusieurs types de TLR capables de reconnaître une certaine structure des micro-organismes étrangers (flagelles, ADN…), explique Agnès Gougerot dermatologue et directrice médicale. Leur lien en fonction des dermatoses a été étudié et c’est ce lien étroit entre les micro-organismes et ce mécanisme inflammatoire qu’il faut réguler. Avec sa nouvelle gamme Cu-Zn+, Uriage reprend la traditionnelle formule de Dalibour en apportant une approche plus globale et une réponse innovante avec trois soins régulateurs destinés aux peaux irritées de l’adulte, de l’enfant et du nourrisson. »
Le complexe breveté TLR2-Regul.
Le cœur des formules est constitué du complexe breveté TLR2-Regul qui associe des actifs végétaux et biotechnologiques qui diminuent fortement la production d’agents pro-inflammatoires. Il agit en amont du déclenchement du processus inflammatoire en régulant la voie des TLR2, il prévient de ce fait l’apparition des signes fonctionnels (irritations, rougeurs, démangeaisons). L’eau thermale d’Uriage, riche en oligo-éléments, agit sur l’inflammation installée en apportant une sensation naturellement cicatrisante, apaisante et purifiante. Pour que les actifs soient parfaitement tolérés, Uriage a choisi le cuivre et le zinc sous forme de gluconates biocompatibles avec la peau, à concentration optimale pour une action rapide et rémanente. La crème destinée aux zones sèches contient un pansement oléominéral hydratant, qui forme à la surface de la peau un film invisible, souple et protecteur, sans effet gras. Le spray, conçu pour les zones humides et les plis propices aux macérations et aux suintements, renferme de la smectite, une argile qui possède une forte capacité d’absorption des exsudats, et sa texture fluide, légèrement gélifiée, laisse la peau nette et douce. Le gel nettoyant, enrichi en agents surgraissants, accompagne les deux soins au quotidien. Sa base lavante douce génère une mousse généreuse qui se rince facilement. L’efficacité de la crème a été prouvée par une étude clinique chez des nourrissons, sous contrôle pédiatrique : appliquée deux fois par jour, elle réduit de plus de 70 % l’intensité de la sécheresse et des rougeurs en deux semaines. Celle du spray a été prouvée chez les adultes sous contrôle dermatologique : appliquée deux fois par jour, le spray permet la disparition totale des irritations suintantes chez 84 % des sujets traités, en cinq jours en moyenne. Dans les deux études, la tolérance a été excellente.
Industrie pharmaceutique
Gilead autorise des génériqueurs à fabriquer du lénacapavir
Dans le Rhône
Des pharmacies collectent pour les Restos du cœur
Substitution par le pharmacien
Biosimilaires : les patients sont prêts, mais…
D’après une enquête d’UFC-Que choisir
Huit médicaments périmés sur dix restent efficaces à 90 %