LE PROBLÈME des pellicules est d’autant plus important qu’il est mal vécu par ceux qui en souffrent et il a un retentissement sur l’humeur et le comportement. Au-delà de la persistance dans le temps des pellicules, les personnes touchées par ces affections visibles se sentent découragées, elles sont rarement satisfaites des traitements existants, pas assez efficaces, pas toujours agréables à utiliser au quotidien avec une réapparition des pellicules dès l’arrêt du traitement.
Jusqu’à présent, les recherches se concentraient sur malassezia, la levure proliférant sur le cuir chevelu pelliculaire, à l’origine d’un déséquilibre de l’écosystème microbien et d’un état chronique d’irritation cutanée qui induisent une fragilisation de la barrière cutanée et une accélération du processus de renouvellement cellulaire. C’est en élargissant son spectre d’analyse que la recherche l’Oréal a mis en évidence un niveau champ de compréhension des états pelliculaires : le microbiome du cuir chevelu. « En effet, la levure n’agit pas seule, il existe toute une communauté de micro-organismes fongiques et microbiens qui colonisent le cuir chevelu et c’est bien un déséquilibre global du microbiome qui est en cause, explique le Dr Philippe Deshayes, dermatologue. Le microbiome est propre à chaque individu au même titre que son patrimoine génétique, il diffère sur la peau d’une même personne selon les zones anatomiques et il évolue au cours d’une vie selon l’âge, l’environnement, l’alimentation… »
Cette évolution de l’écosystème ouvre le champ à de nouveaux traitements pour rééquilibrer sa composition et sa diversité lorsque celles-ci sont altérées. Nés de ces découvertes récentes, les deux nouveaux shampooings traitants antipelliculaires Dercos ont une action globale sur les états pelliculaires grâce à la technologie microbiome construite autour du disulfure au sélénium DS, un actif de référence en dermatologie reconnu pour son action antifongique. Il est associé à l’acide salicylique kératolytique, au céramide R protecteur, et au tocophérol antioxydant. Les deux shampooings éliminent les pellicules dès la première utilisation, apaisent intensément les démangeaisons et préviennent les récidives même six semaines après l’arrêt du traitement. Leur efficacité a été démontrée cliniquement par une batterie de tests en 3D : au niveau microscopique in vivo pour évaluer la capacité à rééquilibrer le microbiome, au niveau clinique en conditions extrêmes, et au niveau macroscopique pour objectiver la perception réelle de l’efficacité par les utilisateurs.
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