La gamme Delarom ne fait pas partie de ces produits venus du fond des âges et dont l’histoire se compte en siècle. Son nom même est relativement récent. Pour autant, il a été porté pendant des années. Mais pas comme un mot qui désignerait une chose. Porté au sens d’attendu. Delarom, peut-on dire, est resté en gestation au cœur d’une femme.
Christine, qui ne s’appelait pas encore Benet, a pensé très tôt en terme de peau. Sa physiologie, son évolution, ce qui la rend belle et ce qui l’abîme. Déléguée médicale au sein d’un laboratoire spécialisé dans la fabrication de produits dermatologiques, elle effectue différents stages dans des services hospitaliers voués à la sphère cutanée. Puis, à 28 ans, elle donne à son parcours une impulsion décisive en se plongeant dans la préparation d’un diplôme d’esthétique. La voie se précise mais l’orientation aussi puisque, dès lors, elle choisit la filière « naturelle » comme spécialisation : le végétal en tant que science, sa diversité, ses propriétés, ses substances, ses senteurs… Des possibilités infinies appliquées au champ de la cosmétique. Phytothérapie et aromathérapie deviennent alors ses muses. À l’issue de ses études, c’est le milieu hospitalier qui est le témoin de ses premiers pas en tant que spécialiste car c’est entre ses murs qu’elle dispense en premier lieu les soins cosmétiques et aromatiques de sa conception. Son expérience, elle l’a forgée auprès des ingénieurs de la marque Decleor, passés maîtres dans la manipulation des huiles essentielles et la conception de formules à base de plantes. À la tête de la société, André Benet, qui lui proposera de porter son nom quelques années plus tard.
Aventures cosmétiques.
Au sein de Decleor, Christine Benet se familiarise avec la consommatrice, étudiant son comportement et ses attentes. Son terrain d’investigation ? Plusieurs instituts de beauté appartenant à la marque dont elle gère le fonctionnement. Forte de ce qui est bel et bien devenu une solide expérience, elle se lance dans le développement de la marque Darphin dont son mari, André Benet, vient de reprendre les rênes. Nous sommes en 1991 et une nouvelle aventure cosmétique s’ébauche. Une fugace épopée à laquelle la passionnée va donner une dimension internationale avant que Darphin ne rejoigne le groupe Estée Lauder. Dans l’intervalle, plus d’une quinzaine d’années se sont écoulées, période que Christine Benet a mise à profit, aiguisant sa sensibilité cosmétique, précisant son engagement dans la filière naturelle. Prête, elle l’est. À donner à son idéal les contours d’une gamme d’exception. En 2008, dans le circuit pharmaceutique - et plus précisément à Deauville dans la pharmacie de l’Horloge - elle lance donc sa marque, Delarom. Dans ce nom, tout une philosophie de la beauté : des huiles, essentielles et végétales, à l’œuvre au cœur de formules vouées à l’embellissement de la peau. La plante, dans sa quintessence, offre au visage et au corps ses propriétés multiples : purifier, calmer, revitaliser, détoxifier, équilibrer et relaxer.
Dans ce cadre, les huiles essentielles font figure d’ingrédients aux accents majeurs. Se fondant dans les corps gras de la peau, elles vont ouvrir la voie à tous les actifs qui les suivent. Dans cette logique, les premières références à voir le jour sous la marque Delarom font la part belle aux huiles essentielles : combinées en complexes, elles prennent la forme de fluides à appliquer sur le visage avant le soin et portent le nom d’Arômes Équilibrants (anti-âge, oxygénant, hydratant) ; associées à des huiles végétales, elles adoptent une texture fondante dans une ligne de Baumes (actif purifiant, revitalité, restructurant). La majeure partie des extraits végétaux qui fondent la gamme sont issus du bassin méditerranéen : orange, sésame, abricot, hamamélis, tilleul, olive, amande sont quelques-uns des envoyés de dame Nature dont l’efficacité n’a d’équivalent que l’origine naturelle ou biologique.
Le plus possible.
Encadrée de ses trois enfants, Estelle, Éric et Jean-Marc, Christine Benet fait de son entreprise une réussite. Et ce en un temps record puisque, en à peine trois ans, trois filiales aux couleurs de la marque ont vu simultanément le jour - Espagne, Italie, Allemagne - ainsi qu’une très large gamme composée d’une trentaine de références. Au visage, elle consacre une palette végétale impressionnante : perles de jojoba, bleuet bio, beurre de karité bio dans des soins nettoyants et démaquillants ; argile blanche et argile rose dans des masques coups d’éclat ; ylang ylang, extrait de nénuphar dans des soins Essentiels ; extrait de grenade, de lin, fleur de néroli, aloé vera bio dans des formules hydratantes ; immortelle, beurre de pêche, santal dans des soins revitalisants ; magnolia, huile d’argan bio, rose de Bulgarie pour un effet anti-âge restructurant.
Le corps n’est pas oublié avec l’étonnante ligne à l’orange (sucre d’orange exfoliant, gel douche, shampooing doux, huile tonifiante et lait corps à l’orange) secondée de soins dédiés aux mains et aux pieds ainsi que d’eaux parfumées (Orangia Bellissima, Envolée de Freesia).
La vocation de la gamme ? Répondre aux besoins d’une consommatrice moderne qui recherche la qualité d’une cosmétique traditionnelle formulée à base d’ingrédients naturels. Gouvernée par les principes d’authenticité, d’efficacité et de plaisir, Delarom s’est dotée d’une charte de qualité à laquelle doivent se conformer tous ses produits cosmétiques. Celle-ci interdit toute présence de paraben, phénoxyéthanol, silicone, huiles minérales et ingrédients d’origine animale dans ses formules. Dans cette logique, sa devise serait « le plus naturel possible, le plus efficace possible ». Ce qui n’exclut en rien les technologies de pointe dans la conception des produits. Delarom reconnaît volontiers l’intérêt des courants novateurs qui permettent aux soins d’évoluer. Textures très agréables sur le plan sensoriel, parfums délicats, formules innovantes font l’actualité de la marque. L’avenir s’ouvre largement à la toute jeune gamme qui souhaite renforcer son partenariat avec l’officine, se développer par le biais du e-commerce et rayonner à l’étranger. Mais rien n’est impossible à celle qui en une poignée d’années seulement a su conquérir sa propre clientèle, en France comme à l’étranger.
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