L’ARGANIER (Argania Spinos) est un arbre d’une espèce endémique poussant dans la région d’Agadir et Essaouira, dans le sud-ouest marocain. L’arganeraie, depuis peu classée « réserve de la biosphère » par l’Unesco, s’étend sur environ 820 000 hectares. Plante phare du Maroc, arbre emblématique, il représente une ressource importante tant au niveau écologique, pour lutter contre l’avancée inexorable du désert et préserver l’écosystème, que sur le plan économique du fait des propriétés exceptionnelles de ses fruits, connues depuis des temps très anciens. Dès 1980, les Laboratoires Galénic, se sont intéressés à l’arganier, plus particulièrement à l’huile d’argan extraite des amandes de l’arbre. Celle-ci est encore utilisée dans l’alimentation locale et employée avec succès dans les préparations médicinales et cosmétiques traditionnelles du Maroc. Les Marocaines s’en enduisent en effet le corps et le visage pour embellir leur peau. Le partenariat exemplaire entre le Groupe Pierre Fabre et la Fondation Mohamed VI pour la recherche et la sauvegarde de l’Arganier, fondation créée en 2004 et présidée par André Azoulay, conseiller du roi Mohamed VI, a permis une intensification des travaux sur les propriétés nutritives, et hydratantes de l’huile d’argan. Ce sont ces mêmes recherches qui ont conduit à la création de la gamme Galénic Argane.
L’arganier soumis aux abus.
Actuellement, comme l’a souligné M. André Azoulay, « le partenariat déjà ancien et sans faille avec Pierre Fabre est un atout majeur pour la défense de l’arganier, pour soutenir les recherches scientifiques ». « Car à court terme, poursuit-il, l’arganeraie est confrontée à un effet prédateur. Des abus inquiétants sont en effet constatés sur l’exploitation de l’espèce, mettant en péril la forêt elle-même et les populations qui en dépendent ». Trois millions de personnes vivent de l’arganier. Il faut donc trouver une réponse apte à favoriser le développement de la forêt - réalité économique - et à lutter contre l’avancée du désert. En cela, les laboratoires Pierre Fabre sont des partenaires essentiels et sûrs de la Fondation Mohammed VI dont la mission est justement de fédérer les actions menées autour de l’arganier par les universitaires, l’administration agro-forestière, les industriels et commerçants et les coopératives féminines de production d’huile d’argan. Des actions qui visent à mettre en place une protection juridique de l’exploitation des forêts d’arganier, à établir une coordination efficace avec la recherche scientifique et à améliorer la situation sanitaire des populations.
Un engagement historique.
Les engagements historiques de Galénic se traduisent par des actions concrètes, telle la plantation cette année de 4 300 arganiers sur 13 hectares grâce aux « un euro » prélevé sur chaque produit vendu de la gamme Galénic Argane en 2008 et reversés à la Fondation. Ou encore par l’implication de la branche pharmaceutique Pierre Fabre dans les dons de médicaments pour l’amélioration sanitaire des populations locales.
Sur le plan scientifique, les laboratoires Pierre Fabre, toujours soucieux de faire connaître les vertus du monde végétal, ont réalisé et poursuivent encore aujourd’hui de nombreuses recherches sur les propriétés de l’huile d’argan et sur le fruit de l’arganier ; notamment en travaillant à la mise en évidence des propriétés dermocosmétiques, à la fois hydratante, nutritive et régénérante de l’huile d’argan. Le centre de recherche Pierre Fabre dermocosmétique a ainsi été le premier à utiliser cette huile dans des soins en 1986.
Une nouvelle matière première.
Les Journées scientifiques de Soréze ont également été l’occasion de recenser les axes de recherche restant à développer sur l’huile aux propriétés dermatologiques déjà reconnues. Le Pr Jean-Charles Fruchard, marocain d’adoption, a par ailleurs rappelé que l’huile d’argan utilisée en cuisine est intéressante par sa composition proche de celle de l’huile d’olive, riche en acides gras insaturés, notamment en terme de protection cardio-vasculaire.
Outre les essais menés sur les différents composants de l’huile d’argan, de nombreuses recherches, toujours sous l’égide de Pierre Fabre, sont menées sur les résidus du fruit de l’arganier recueillis après le processus de pressage, appelé communément le tourteau. Ce dernier, valorisé en général comme aliment pour le bétail peut être considéré comme « une nouvelle matière première ». Il contient des fibres insolubles (12 à 15 %), des lipides résiduels (25 à 40 %), des protéines (40 à 50 %) présentant un intérêt biologique en cosmétologie, des saponines triterpéniques (1,3 % à 2,4 %) appartenant à la série des oléanes. Ces dernières, uniques dans le tourteau de l’arganier, ont montré, sur des modèles pharmacologiques, des activités antifongiques, antibactériennes, analgésiques et anti inflammatoires. De récentes études montrent aussi une action analgésique périphérique de type acide acétylsalicylique, sans action centrale.
Notons enfin, le parrainage par le laboratoire Pierre Fabre via la Fondation Mohamed VI d’un projet de médicaments à base de tourteau (Argakan) développé par Cooper Maroc. Ces médicaments, dotés d’une activité analgésique et anti inflammatoire, sont actuellement en phase de développement clinique. L’extraction des produits actifs a été réalisée par les laboratoires Pierre Fabre. Précisons que Cooper Maroc, créé en 1933, en même temps que Cooper Melun, est maintenant totalement indépendant avec un capital 100 % marocain. Acteur régional incontournable, premier répartiteur du Maroc et doté d’une usine certifiée AFSSAPS, elle a établi plusieurs partenariats avec des laboratoires internationaux, et commercialise de nombreux génériques.
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