Elle prend volontiers l’aspect capitonné d’une « peau d’orange », se traduit par une augmentation du nombre et du volume des cellules adipeuses, se localise de préférence au niveau des cuisses, des hanches et des fesses et touche majoritairement les femmes… Qui est-elle ? La cellulite, bien sûr ! À l’origine de ce dysfonctionnement métabolique, différents facteurs : hormonaux, héréditaires, alimentaires dus à une mauvaise hygiène de vie ou encore physiologique résultant d’une insuffisance circulatoire et d’une fragilité capillaire.
À l’état normal, l’équilibre énergétique de l’organisme est assuré par le tissu adipeux. Celui-ci met en œuvre deux mécanismes très importants pour le phénomène de régulation et le maintien de la température corporelle : la lipogenèse ou transformation et stockage des lipides alimentaires, d’une part, la lipolyse qui est la libération des graisses de réserve, d’autre part. Si cette balance est déséquilibrée en faveur du stockage, la cellulite apparaît. Mais un problème supplémentaire peut s’ajouter au dysfonctionnement de l’adipocyte. Il se produit dans le cas d’un mauvais retour veineux, d’une insuffisance lymphatique ou d’une perturbation de la perméabilité capillaire. Des facteurs qui aboutissent à la rétention d’une partie de l’eau – quelque 20 litres – que filtre chaque jour l’organisme. Piégé, le liquide stagne dans les tissus interstitiels entraînant progressivement la formation d’une fibrose réactive. Peu à peu, les terminaisons nerveuses sous cutanées et les capillaires du tissu conjonctif vont se trouver comprimés par les adipocytes favorisant la constitution d’une coque fibreuse autour des lobules graisseux. L’ensemble du métabolisme adipocytaire est alors durablement perturbé.
Trois types de cellulites résultent du processus : dure au toucher et présentant une coloration, c’est la cellulite fibreuse. Elle est ancienne, difficile à faire disparaître et généralement douloureuse ; plus molle, la cellulite aqueuse est due à une mauvaise circulation sanguine et touche plutôt les membres inférieurs ; localisée plus haut sur le corps (hanches, ventre, culotte de cheval), la cellulite adipeuse résulte d’un manque d’activité physique ou d’une alimentation déséquilibrée. Elle n’est généralement pas douloureuse.
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