L'entreprise NAOS a fait de l’écobiologie une philosophie commune à toutes ses marques. Mais au-delà de ses marques, l’ambition de son fondateur, Jean-Noël Thorel, pharmacien, est que NAOS devienne, à travers la constitution d’une Fondation, une entreprise pérenne dans le respect de ses valeurs et de sa raison d’être.
« L’écobiologie est avant tout un regard sur la vie, sur l’autre : un mouvement pour faire bouger les lignes », explique Jean-Noël Thorel, qui a décidé d’aller encore plus loin et de donner une dimension sociétale à sa démarche. Tout a commencé dans les années 1970. Jean-Noël Thorel imagine alors une approche totalement différente de la dermocosmétique et pose les fondations de la philosophie de Bioderma, l’écobiologie au service de la dermatologie. Puis, dans la même logique, il crée l’Institut Esthederm, l’écobiologie au service de l’esthétique, et État Pur, l’écobiologie au service du soin personnalisé.
NAOS emploie aujourd’hui plus de 2 500 collaborateurs à travers le monde et connaît une croissance de son chiffre d’affaires de près de 20 % par an depuis 5 ans. Tous les produits sont développés et fabriqués à Aix-en-Provence. L'entreprise collabore avec des instituts de recherche, notamment l’INSERM et le CNRS, et a conclu un partenariat privilégié avec le Pr Miroslav Radman, fondateur du Mediterranean Institute for Life Sciences (MEDILS). Un des axes de recherche du MEDILS vise à empêcher la carbonylation des protéines qui se forment sous l’action des radicaux libres oxygénés au cours du vieillissement et qui s’accumulent par diminution de l’activité du protéasome. D’autres études portent sur le microbiome afin d’amener la peau à être plus résistante.
Plutôt que de traiter la peau, lui apprendre à vivre
NAOS se démarque des autres entreprises de dermocosmétique en mettant l’écobiologie au cœur de son innovation. « L’écobiologie considère la peau comme un écosystème en interaction avec son environnement qui évolue au cours du temps et dont il faut préserver les ressources et les mécanismes naturels », indique Eric Perrier (directeur de la Recherche et de l’Innovation NAOS).
Il s’agit d’une approche positive qui utilise l’écobiologie pour préserver et rétablir le fonctionnement normal de la peau. C’est ainsi que la formulation des produits privilégie, autant que possible, des molécules déjà présentes dans la peau à des doses juste nécessaires pour réactiver les ressources naturelles de la peau et l’aider à résister.
« L’écobiologie n’a rien à voir avec le « bio » et le naturel, qui ne sont pas adaptés pour des soins cutanés », affirme Jean-Noël Thorel. « NAOS utilise des molécules à l’état pur venant aussi bien d’extraits de plantes que des biotechnologies ou de la chimie. Les micropolluants de la peau sont exclus », précise Aurelie Guyoux, directeur scientifique NAOS.
Dans la logique de cette approche positive, on ne parle pas chez NAOS d’antisolaires, ni d’antivieillissement, mais de produits solaires qui renforcent les défenses de la peau et de soins de la beauté durable qui accompagnent la peau dans le temps.
Bioderma a été le pionnier dans l’utilisation des filtres minéraux et la bioprotection cellulaire. Les autres innovations marquantes ont été le shampooing Nodé et Créaline H2O, la première eau micellaire toujours n° 1 du marché.
Quant à l’Eau Cellulaire, qui est à la base de tous les produits Esthederm, elle vient de faire l’objet d’un nouveau brevet. Véritable soin physiologique, la Nouvelle Brume d’Eau cellulaire est encore plus active, antioxydante et énergisante. Elle est aussi puissante qu’un sérum.
Cette année, la démarche du groupe est qu’Esthederm développe sa collaboration avec les pharmaciens.
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