L'Académie nationale de pharmacie a, lors d'une séance thématique sur les « décorations du corps », confirmé les dangers liés à la pose de faux ongles.
L'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) avait déjà jeté l'opprobre sur les faux ongles en août dernier. Au menu : allergies, infections, inflammations locales, fragilisation de l'ongle naturel, paresthésie au bout des doigts… Cette fois, c'est l'Académie nationale de pharmacie qui s'inquiète des effets secondaires parfois constatés, citant elle aussi les allergies, mais également l'eczéma autour de l'ongle ou sur le visage, principalement au niveau des paupières, et des troubles de la sensibilité. Les sages notent par ailleurs un risque de fragilisation de l'ongle lorsque la pose de faux ongles est régulière, en particulier lorsque celui-ci est poncé avant l'installation de prothèses en résine, favorisant alors le développement de mycoses et de bactéries. En outre, pour les ongles en gel séchés sous lampe UV, des risques supplémentaires ont été relevés, notamment de brûlures, voire d'apparition de cellules cancéreuses.
Dans ce cadre, l'Académie de pharmacie réclame le retour de l'obligation de formation spécialisée pour les prothésistes ongulaires, qui a été supprimée en janvier 2016, une meilleure information des utilisatrices sur les risques encourus et un contrôle régulier des lampes UV utilisées. Dénonçant « le développement d’un nouveau marché, celui des faux ongles, largement popularisé par des personnalités du show-biz », elle ajoute que « la protection des mains lors des périodes d'exposition est essentielle pour prévenir la formation de mélanomes ».
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