Sur près de 8 000 produits cosmétiques contrôlés, la DGCCRF a mis en évidence des anomalies dans 22 % des cas. De plus, sur 700 échantillons analysés en laboratoire, 15 % se sont révélés dangereux.
En 2016, la DGCCRF a contrôlé près de 8 000 cosmétiques utilisés couramment en France, notamment les produits pour le bain et la douche, ainsi que les soins (crèmes, émulsions, gels). Des anomalies ont été détectées dans 22 % des cas. Il s’agit essentiellement d’un non-respect des obligations documentaires, déclaratives et d’étiquetage. Ainsi, plus de 500 cosmétiques ont été détectés avec un étiquetage non conforme (absence de mentions obligatoires telles qu’« à utiliser avant fin », ou absence de la liste des ingrédients) ou des allégations trompeuses (« sans allergène », « sans parabène », « sans soude », « sans parfum », figurant sur des produits qui en contiennent). La DGCCRF est fortement préoccupée par les manquements sur ces obligations qui, selon elle, « constituent l’une des clés pour garantir la qualité des cosmétiques et la sécurité des consommateurs ».
Par ailleurs, près de 700 de ces produits ont été analysés en laboratoire : 15 % d’entre eux se sont révélés dangereux et 37 % non conformes. « Outre des compositions non-conformes à l’étiquetage (manque d’information sur la présence d’allergènes odoriférants, utilisation d’allégations erronées ou contestables telles que « sans parabènes »), ces contrôles ont notamment mis en évidence des dépassements des limites réglementaires pour les filtres chimiques des produits solaires, et des traces de métaux lourds, majoritairement dans les masques de beauté contenant de l’argile », détaille la DGCCRF. Les sociétés ayant mis sur le marché des produits dangereux ont généralement procédé à des retraits volontaires du marché, mais, dans 7 cas, des arrêtés préfectoraux ont dû prescrire un retrait-rappel avant destruction.
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