Née dans le Nord Finistère, Christine Bodeau se destinait à des études d’océanographie. « J’ai eu la chance de faire du génie biochimique à Toulouse, puis l’opportunité de passer mon Ph. D (doctorat) à Montréal, sur des petites bactéries qui dégradent les extraits d’algues. » Ses diplômes en poche, elle fait escale trois ans chez Sanofi bio-industrie en tant qu’ingénieur, avant de faire naturellement voile vers ses terres d’origine, dans le sillage de son mari. Femme accomplie - et non pas femme de pouvoir, comme elle tient à le préciser - ses ambitions reposent sur la bonne continuation de Science et Mer, avec un autre équipage à son bord. « Avec Gérard Gléman et Didier Le Tannou, notamment, je suis tranquille, même si je reste à la disposition de l’entreprise et que je continue mon rôle d’interface avec la Chambre syndicale des algues. Je ne suis plus très loin de la retraite et Science et Mer est entre de bonnes mains. »
Christine Bodeau est aussi présidente de la Chambre syndicale des algues, une autre de ses vocations. À ce poste depuis deux ans, elle est fière de représenter une vingtaine d’entreprises bretonnes existant depuis plus de vingt ans et de superviser l’organisation de la récolte et de la valorisation des algues locales.
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