Le 1er juillet, les pharmaciens sont de nouveau autorisés à pratiquer les TROD angine, dont la mise en place avait été suspendue en mars 2020 pour cause de Covid-19. Le même jour, la très attendue réforme du dispositif d’accès précoce aux médicaments (ATU et RTU) entre en vigueur. Concernant l’épidémie en France, les mesures de distanciation sociales sont levées et les Français se relâchent sur les gestes barrières. Résultat, la prévalence du variant Delta, en l’espace d’un mois, passe de 20 % à 82,8 % des cas positifs. La pandémie repart de plus belle, dessinant déjà les courbes d’une quatrième vague. Devant la gravité de la situation, le gouvernement annonce le 12 juillet la vaccination obligatoire des soignants, l’extension du passe sanitaire à l’entrée de la majorité des lieux publics et le prolongement de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 15 novembre 2021. Toutefois, devant le coût économique de la lutte contre la maladie, l’État annonce la fin programmée de la prise en charge systématique des tests de dépistage du Covid-19 pour le 15 octobre.
Septembre : Une : N° 3710
Pub et e-pharmacie
Début septembre, les indicateurs sont à la baisse côté Covid-19, le taux d’incidence ayant diminué de moitié depuis la mi-août. La France atteint le seuil des 50 millions de vaccinés, alors que le vaccin des Laboratoires Pfizer arrive en ville et que la campagne de rappel pour les plus de 65 ans bat son plein. Mais malgré leur dévouement, de nombreux pharmaciens sont victimes de violences et d’intimidations de la part des antivax. Un de leurs prétendus remèdes, l’ivermectine, fait d’ailleurs des ravages aux États-Unis et aux Antilles. Dans le même temps, l’essai de phase 3 Discovery confirme, dans la revue « The Lancet » du 14 septembre, que le remdesivir n’apporte aucun bénéfice clinique aux patients de Covid-19 hospitalisés. De son côté, l'ANEPF alerte sur la nécessité de former 20 % de pharmaciens de plus pour contrebalancer le vieillissement de la profession. Cette dernière découvre avec stupéfaction que, selon un arrêt de la cour d’appel de Paris, les pharmacies en ligne européennes peuvent faire de la publicité en France… Chose interdite aux pharmacies en ligne françaises ! La faute à l'État, qui n’a pas notifié à la Commission européenne l'application du droit français sur le marché hexagonal.