J'ai pris la décision civique d'apporter ma contribution à la lutte en faveur de l'environnement et d'acheter une voiture électrique, même si, dans mon parking, il n'existe pas de borne. On verra bien. À peine étais-je soulagé de passer dans le camp des bons citoyens qu'en écoutant la radio, j'ai appris que, avec la généralisation des véhicules électriques, la pollution prioritaire ne serait pas les gaz d'échappement mais l'abrasion des plaquettes de frein. Pour rester fidèle à mon engagement de citoyen responsable, je me suis alors demandé ce que je pouvais bien faire pour éviter cette fâcheuse circonstance, pour laquelle n'existerait aucune solution. J'ai envisagé de ne plus freiner, ce qui pose l'épineux problème du ralentissement et de l'arrêt de la voiture. La méthode ne semble pas concluante. Elle remplacerait l'émission de particules par un véhicule bon pour la casse. Je peux aussi rouler à dix à l'heure, ce qui, vraisemblablement, se traduirait par la mauvaise humeur, pour ne pas dire plus, de ceux de mes congénères qui roulent derrière moi. Je peux enfin renoncer à la bagnole, et tourner en rond dans mon appartement.
Humeur
Le climat et ma voiture
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Publié le 16/04/2021
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien