La violence appelle la violence, la colère, la résistance, et le bon stratège que n'est pas le satrape du Kremlin ne semble pas comprendre qu'il s'est engagé dans un bourbier où vont croupir ses troupes si bien armées et si féroces. Il aura eu le temps de transformer ce beau pays qu'est l'Ukraine en une zone de dévastation. Fallait-il tout casser, assassiner, faire pleuvoir bombes et obus pour un gain politique ? Le président Volodymyr Zelensky n'a pas voulu quitter Kiev, ni mendier les secours d'un Occident hésitant, ni négocier sur le territoire biélorusse, l'autre enfer. Il se bat avec un courage aussi certain que le sont son arrestation ou sa mort. Être solidaire des Ukrainiens, qu'est-ce que ça veut dire ? Cela signifie en faire plus, leur donner des armes, accueillir leurs exilés, mettre en œuvre tous les moyens de l'Europe pour les secourir. Comment les diplomates trouvent-ils tant de nuances dans leur soutien ? Comment espèrent-ils échapper à un affrontement avec Moscou, comment croient-ils préserver leur confort et leur tranquillité dans un tel chaos ? Kennedy disait : « Les meilleurs sont les premiers à partir ». Effectivement, il est mort jeune. Mourir pour l'Ukraine ? Mais non, c'est l'Ukraine qui meurt pour nous.
Humeur
Larmes ukrainiennes
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Publié le 04/03/2022
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien