UN GROUPE de 26 sénateurs UMP a présenté une proposition de loi le 9 mai dernier à la présidence du Sénat, visant à modifier la règle selon laquelle une pharmacie peut être créée dans une commune d’au moins 2 500 habitants si aucune officine n’est installée sur ce territoire. Christiane Hummel, à l’origine de cette proposition, suggère une nouvelle rédaction de l’article L. 5 125-11 du Code de la santé publique pour « permettre l’ouverture d’une officine dans une commune de moins de 2 500 habitants où il n’existe pas de pharmacie, à condition que cette ouverture permette de desservir une population au moins égale à ce quota dans la commune considérée et dans une ou plusieurs communes limitrophes ». Les sénateurs soulignent que la loi HPST consacre la place du pharmacien d’officine dans le parcours de soins, qui devient le premier recours et voit son rôle élargi (coopération interprofessionnelle, dépistage, prévention, éducation thérapeutique, accompagnement des malades chroniques). Sa proximité est donc primordiale. Or peu d’améliorations sont intervenues en termes de desserte des officines rurales et la rationalisation espérée de la localisation de certaines officines par le biais des transferts n’a pas eu lieu. Cette proposition de loi serait la solution.
Milieu rural
Un meilleur accès aux pharmacies
Publié le 18/06/2012
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2931
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