Depuis deux ans, les prix de cession relevés par Interfimo sont exprimés en pourcentage du chiffre d’affaires hors taxes des officines, et non plus en pourcentage du prix TTC, qui n’est pas significatif.
Mais Interfimo calcule également les prix de cession par rapport à la rentabilité des officines. Pour l’année 2013, ce calcul fait ressortir un prix de vente moyen égal à 6,9 fois l’excédent brut d’exploitation (EBE), en baisse de 0,5 point sur un an (le prix moyen était de 7,4 fois l’EBE en 2012).
Ce critère de l’EBE montre des disparités régionales plus importantes que sur la carte des prix basée sur le chiffre d’affaires hors taxes. Certaines régions comme le Centre (6 fois l’EBE en moyenne), le Limousin (6,1 fois l’EBE), la Bourgogne (5,6 fois l’EBE) ou l’Auvergne (5,4 fois l’EBE) ont des prix moyens très bas, alors que cinq régions au contraire sont valorisées à 7,2 fois l’EBE ou plus (Ile-de-France, Champagne-Ardenne, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Midi-Pyrénées et Bretagne).
Cependant, depuis 2009, les écarts de prix calculés en fonction de la rentabilité ont tendance à se resserrer, alors que, depuis 2001, les prix de cession des officines étaient largement déconnectés de cette rentabilité. En d’autres termes, les prix de cession des pharmacies tendent désormais à se rapprocher de leur vraie valeur économique.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin