LE QUOTIDIEN DU PHARMACIEN.- Les adjoints doivent-ils donner la priorité à certains DU ?
JÉRÔME PARÉSYS-BARBIER.- Ils doivent privilégier la formation continue en général. L’adjoint en poste doit surtout porter attention au fait que sa formation soit en adéquation avec le projet de son officine. Il ne sert à rien qu’il se forme à une problématique qui ne fait pas partie des priorités de son officine. Plus généralement, tout ce qui touche à une nouvelle approche sociologique, à l’éducation thérapeutique du patient, aux relations avec le patient et avec les autres professionnels de santé fait partie de ce que l’adjoint doit viser. Les fondamentaux restent également importants, comme le MAD/HAD ou l’orthopédie.
Comment les adjoints peuvent se retrouver dans tous les DU proposés ?
Le Haut comité de la formation pharmaceutique continue (HCFPC) agrée les programmes de formation et délivre un label qui donne une assurance de qualité. Aucun DU n’est à mettre de côté. N’oublions pas la phytothérapie, l’homéopathie, la mycologie, qui ne sont pas dans les priorités générales, mais ces formations peuvent entrer dans le projet de l’officine. La situation géographique est aussi à prendre en compte, sans oublier les préférences personnelles. Le titulaire peut demander à un adjoint de se former, comme l’adjoint peut le demander.
Faites-vous les mêmes recommandations que l’adjoint soit en poste ou en recherche de travail ?
Tout à fait. L’adjoint sur le marché du travail a tout intérêt à avoir une spécialisation supplémentaire et à rester dans le coup. N’oublions pas que la formation continue est obligatoire, il ne faut pas attendre les décrets pour y aller, surtout maintenant que la loi HPST a consacré les missions du pharmacien. C’est pour cette raison que je pense qu’il faut privilégier les DU qui abordent l’écologie humaine, la psychosociologie. Chacun doit savoir appréhender un patient malade, gérer l’humain, ce qu’on n’apprend peut-être pas suffisamment au cours de la formation initiale et qui devient essentiel.
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