Du 30 décembre 2016 au 13 janvier 2017, les salariés des TPE (entreprises de moins de 11 salariés) étaient appelés à élire leurs organisations syndicales représentatives.
Enfin dévoilés, après leur agrégation avec les scores des élections organisées dans les entreprises de 11 salariés et plus, les résultats de la branche officine placent FO (Force ouvrière) en tête avec un poids relatif de 24,16 %. Pour son secrétaire fédéral, Olivier Clarhaut, « ce résultat concrétise le rôle moteur joué par notre organisation syndicale dans toutes les instances paritaires de la branche et à tous les niveaux de la négociation collective ». La CGT (Confédération générale du travail), première lors des précédentes élections en 2012, est reléguée en troisième position avec un score de 19,64 %. La plus belle progression est réalisée par l’UNSA (Union nationale des syndicats autonomes) qui franchit la barre de représentativité fixée à 8 %, et se hisse directement à la deuxième place avec 19,92 %. « Nos militants ont accompli un travail de terrain auprès de tous les salariés des officines. Cette proximité est renforcée par notre service d’assistance juridique qui répond à toutes les questions des salariés des TPE en droit du travail via une plateforme téléphonique gratuite mise en place depuis 2012 », analyse Guillaume Trichard, secrétaire général de l'Union fédérale UNSA Industrie Construction. Ce sera donc une première, l’UNSA siégera lors des prochaines négociations de branche. « Notre positionnement se construira en concertation avec les salariés concernés, fidèles à notre attachement à cette proximité de terrain », poursuit Guillaume Trichard.
Des coalitions nécessaires
La CFDT (Confédération française démocratique du travail) recule pour sa part de la troisième à la quatrième place avec 17,58 %. Arrivent ensuite la CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres) avec 9,57 %, et la CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens) avec 9,14 %.
Au-dessus du seuil de représentativité, ces six syndicats pèseront tous sur l’échiquier social en pharmacie et pourront s’asseoir à la table des prochaines négociations face aux trois organisations patronales de la branche (la FSPF, l’UNPF et l’USPO). Aucun syndicat de salariés ne pourra toutefois signer seul un accord collectif puisque personne ne concentre 30 % des suffrages. « Des coalitions seront nécessaires pour faire aboutir un accord, précise Olivier Clarhaut. Et inversement, le droit d’opposition impliquera des alliances puisqu’aucun syndicat n’a franchi la barre de 50 % de représentativité ». Le dialogue social promet d’être porté par différentes voies après la parution au « Journal officiel » de l’arrêté de représentativité qui entérinera ces résultats.
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