Comment évolue la carrière des préparateurs ?
Les préparateurs démarrent leur carrière au coefficient plancher 240 et progressent automatiquement par paliers jusqu'au coefficient plafond 320, après 35 années de pratique professionnelle. L'employeur doit respecter ce minimum conventionnel.
L’expérience correspond-elle à l’ancienneté ?
Ces deux notions sont étroitement liées mais elles ne se confondent pas. L’expérience ou le nombre d'années de pratique professionnelle correspond au cumul de l'expérience acquise dans une ou plusieurs pharmacies à compter de l'obtention du diplôme. Quant à l’ancienneté, elle est appréciée dans chaque entreprise. À chaque changement d'officine, le compteur de l'ancienneté est remis à zéro.
Comment se hisser au coefficient 330 ?
Indépendamment du nombre d’années de pratique professionnelle, ce coefficient est accordé « aux préparateurs qui possèdent des qualités techniques et commerciales exceptionnelles et qui exécutent des travaux comportant une large initiative ». Cette définition conventionnelle comporte une évidente part de subjectivité (à partir de quel niveau un préparateur est-il considéré comme exceptionnel ?), ce qui laisse toute liberté d’arbitrage à l’employeur pour accorder une telle promotion. En cas de changement d’officine, le préparateur au coefficient 330 n’est d’ailleurs pas assuré de conserver ce point culminant, à négocier lors d’une nouvelle embauche.
Le coefficient doit-il figurer dans le contrat de travail ?
Oui, c’est une mention contractuelle obligatoire. La Convention collective l’indique expressément à l’article 18 des dispositions générales.
Quel est le statut des préparateurs ?
Ils sont des salariés non-cadres de l'officine. Ceux dont le coefficient est au moins égal à 330 sont assimilés cadres. Ce statut spécifique leur confère les avantages des cadres uniquement pour la retraite et la prévoyance. Pour tous les autres sujets – période d’essai, congés payés, indemnités de licenciement, etc. – ils restent liés aux dispositions générales applicables aux salariés non-cadres.
La maternité ralentit-elle le passage au coefficient supérieur ?
Les absences pour congé maternité sont prises en compte dans le calcul de la pratique professionnelle. L’employeur ne peut pas retrancher ces périodes. En revanche, les périodes de congé parental total, sans activité, freinent le passage au coefficient supérieur puisqu’elles sont exclues de la pratique professionnelle.
En cas de cession de la pharmacie, quel est l’effet sur la progression dans la classification ?
La cession de l’entreprise, donc le changement de titulaire, n’a aucune incidence sur le passage au coefficient supérieur. Tous les coefficients sont automatiquement repris par le nouvel employeur, y compris le coefficient 330. L’expérience professionnelle ne peut être effacée, elle reste acquise et se poursuit. Il n’y a aucun risque pour le préparateur de dévisser.
En raison de difficultés économiques, l’employeur peut-il « geler » les coefficients ?
En aucun cas l’employeur ne peut différer le changement d’échelon et donc de coefficient. Quelle que soit la situation économique de l’entreprise, l’évolution de carrière ne peut être bloquée.
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