Installée dans les Deux-Sèvres, sans adjoint, Inès Chaudier fait chaque année appel à un confrère ou une consoeur pendant ses congés. Comme elle sait le rappeler, le plus difficile est de trouver un remplaçant. Le logement qu'elle propose est un précieux atout. Cette année, Inès Chaudier prévoit de partir deux semaines non consécutives durant la période estivale ; elle sera remplacée par deux personnes différentes. « Je pars assez confiante et jusqu'à présent, tout s'est bien passé. Je rencontre rarement mes remplaçants ; un CV, le bouche à oreille et un entretien par téléphone sont souvent suffisants. Il m'est arrivé de faire venir le remplaçant un ou deux jours avant de partir, pour lui passer la main plus sereinement. Je laisse des consignes et j'adapte le planning de l'équipe pour que le remplaçant ne se retrouve jamais seul. Sa mission est d'assurer les dispensations, de gérer les commandes et de vérifier la caisse journalière. Avec le temps, je me rends compte que les remplaçants sont généralement vigilants et méfiants, parce qu'ils ne sont pas ancrés dans des habitudes ». Pour Inès Chaudier, les expériences ont toujours été positives mais elle a tout de même quelques anecdotes à raconter : « une de mes consoeurs remplaçantes s'est illustrée par son travail... de tricot ! Elle passait aussi l'aspirateur pendant les horaires d'ouverture ».
Le Quotidien du pharmacien ou Gala ?
Pour Armelle et Jean-Philippe Goncalves, dans le Rhône, la solution « remplaçant » s'est imposée pendant plusieurs années : « quand nous nous sommes installés, nous n'avions pas le choix. Nous n'avions pas encore d'adjoints et, logiquement, nous souhaitions poser nos congés ensemble ». Comme Inès Chaudier, ils en conservent quelques histoires cocasses : « En vue de nos congés, nous avions rencontré un pharmacien intérimaire pour assurer notre remplacement. Lors de l'entretien, il nous a précisé que l'homéopathie était sa spécialité. Ce qui l'inquiétait, c'était que les clients retrouvent le même niveau de compétences dans ce domaine après son départ. Après notre retour, notre équipe nous a confié que ce pharmacien, sans doute très fort en homéopathie, excellait surtout dans la lecture de Gala ! ».
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