Collaborateur positif ou cas contact, que faire ?

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Publié le 07/01/2022

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Crédit photo : Phanie

Question récurrente dont la réponse n’a cessé d’évoluer au cours de la pandémie de Covid-19, les pharmaciens l’ont à nouveau posée aux autorités, alors que la stratégie de l’isolement vient d’être revue en population générale pour limiter l’impact sur l’économie française. Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), fait le point.

Depuis lundi, les règles d’isolement ont évolué. Notamment, les cas contact d’une personne positive au Covid-19 qui sont à jour de leur vaccination n’ont plus l’obligation de s’isoler. Cette règle permet de permettre la continuité du travail, ce qui vaut également à l’officine.

Mais qu’en est-il pour les collaborateurs dépistés positifs au Covid ? Lors du point hebdomadaire de ce 7 janvier, Philippe Besset indique avoir obtenu des autorités de revenir aux modalités appliquées lors de la première vague. Ainsi, les collaborateurs « positifs asymptomatiques ou paucisymptomatiques peuvent continuer à travailler, tout comme les cas contact ».

Le président de la FSPF précise également être intervenu auprès des autorités pour s’assurer que les enfants des soignants, donc aussi bien des pharmaciens que des préparateurs, seront accueillis dans les écoles même en cas de fermeture de classe. Il demande aux confrères de lui faire remonter tout problème rencontré sur le sujet.

Enfin, concernant le futur passe vaccinal, il souligne qu’il n’est pas question d’empêcher l’accès des non-vaccinés aux officines, tout comme à tout autre lieu de soins. S’il peut être légitime d’envisager des limitations à certains lieux, Philippe Besset rappelle que le serment d’Hippocrate exige de soigner tout le monde. Il invite donc les confrères à privilégier la pédagogie pour expliquer l'intérêt de la vaccination.