Exaspérés par les pratiques des laboratoires qui privilégient la vente directe aux pharmaciens, les groupements appellent par le biais de leur chambre syndicale (Federgy) à ne plus « promotionner » que les médicaments non remboursables de leur génériqueur habituel, ainsi que les marques de distribution de leur groupement.
Les groupements se disent court-circuités par ce système qui méprise les centrales d’achat pharmaceutiques (CAP) et les structures de regroupement à l’achat (SRA), instituées par le décret du 19 juin 2009.
Ils en dénoncent également les dangers pour les pharmaciens soumis à des barèmes quantitatifs en échange de meilleures conditions de remise. Les écarts peuvent ainsi aller de 15 à 20 %.
Confrontés à des risques de surstocks, les titulaires sont obligés de rétrocéder ces volumes à leurs confrères et se mettent, comme le rappelle Federgy, « en situation de complète illégalité ».
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin