AU 1er JANVIER 2015, le taux horaire du SMIC est revalorisé de 0,8 % et porté à 9,61 euros bruts, contre 9,53 euros depuis le 1er janvier 2014, soit 1 457,52 euros bruts mensuels sur la base de la durée légale de 35 heures hebdomadaires. Attention : les premiers montants minima de la grille des salaires de la convention collective sont désormais en dessous de cette nouvelle valeur du SMIC. Il convient donc de les relever à due concurrence à compter du 1er janvier 2015.
Toutefois, les syndicats d’employeurs FSPF, USPO et UNPF, ainsi que plusieurs syndicats de salariés de l’officine, ont trouvé un accord pour faire passer le point de la convention collective de 4,26 à 4,32 euros à compter du 1er janvier 2015. Pour les officines adhérentes de ces syndicats d’employeurs, l’augmentation du point sera effective dès la signature définitive de l’accord, qui doit intervenir début janvier. Pour les autres officines, cette augmentation ne sera obligatoire qu’après la parution au « Journal officiel » d’un arrêté d’extension.
UN DÉCRET relève les cotisations d’assurance vieillesse déplafonnées de Sécurité sociale dues sur les salaires. La part salariale passe de 0,25 % à 0,30 % au 1er janvier 2015 et la part patronale de 1,75 % à 1,80 %. Les cotisations vieillesse dues sur le salaire retenu dans la limite du plafond augmentent également : la part salariale passe de 6,80 % à 6,85 % au 1er janvier 2015, et la part patronale passe de 8,45 % à 8,50 % (décret 2014-1531 du 17.12.2014, « JO » du 19).
À COMPTER du 1er janvier 2015, les cotisations d’assurance vieillesse de base des professionnels libéraux (gérées par la CNAVPL, à laquelle les pharmaciens cotisent) sont calculées sur la base de deux nouvelles tranches (décret 2014-1413 du 27.11.2014, « JO » du 29) :
- 8,23 % dans la limite du plafond annuel de la sécurité sociale (PASS) ;
- 1,87 % des revenus jusqu’à cinq fois ce plafond.
En 2015, la cotisation maximale sur la tranche 1 permettra d’acquérir 525 points (au lieu de 450 sur la tranche 1 antérieure). Celle qui est assise sur la tranche 2 permettra d’en acquérir 25 (au lieu de 100 sur la tranche 2 antérieure).
CERTAINS salariés de l’officine peuvent prendre une retraite progressive, c’est-à-dire percevoir, à partir de 60 ans, une partie de leur pension de retraite tout en exerçant leur activité salariée à temps partiel.
Or les règles de la retraite progressive ont été revues à compter du 18 décembre 2014 pour la retraite de base du régime général des salariés. Les assurés, pour accéder à ce dispositif, doivent notamment disposer de 150 trimestres, comptabilisés dans tous les régimes de retraite. Surtout, ils doivent être à temps partiel pour au moins 14 heures hebdomadaires (décret 2014-1513 du 16.12.2014, « JO » du 17).
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