Le sort des professions réglementées, dont l'officine, occupe à nouveau les cercles du pouvoir.
L'information circule depuis quelques heures à Paris. Une réunion de conseillers ministériels doit se tenir ce soir pour discuter autour de sujets tels que la suppression des quotas d'installation et l'ouverture du monopole officinal. La base de cette réflexion ? Le projet de loi « croissance et pouvoir d’achat », rédigé en 2014 par le cabinet d'Arnaud Montebourg et dont avait hérité un certain Emmanuel Macron, alors fraîchement nommé ministre de l'Économie. Un projet qui contenait plusieurs menaces de taille pour l'officine, comme l’« ouverture du monopole de délivrance pour les médicaments à prescription médicale facultative (PMF) et autres produits du monopole officinal ».
Autres documents de travail exhumés des tiroirs, le rapport de Richard Ferrand d'octobre 2014 « Professions réglementées : pour une nouvelle jeunesse » et des recommandations du rapport Attali de 2008. Rien d'étonnant dès lors, sur la base d'une telle bibliographie, que la libéralisation de l'installation et l'hypothèse de la suppression des quotas soient à l'ordre du jour de la réunion. Ainsi d'ailleurs que la vente de médicaments hors monopole officinal.
En attendant d'en savoir plus sur le devenir de ces discussions, voilà déjà de quoi raviver les inquiétudes de la profession. Les rapports Attali et Ferrand ne sont décidément pas enterrés.
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