Une délégation de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) s’est entretenue hier, pendant plus d’une heure, avec le conseiller pour les questions sociales de François Hollande. Ce rendez-vous faisait suite à la lettre ouverte publiée dans « Le Monde » et « le Quotidien du Pharmacien » dans laquelle le syndicat interpellait le chef de l’État sur la situation économique de l’officine. Lors de cet entretien, le président de la FSPF, Philippe Gaertner, et le vice-président, Philippe Besset, ont exposé leur plan d’urgence pour le réseau.
Ce plan, qui vise à soulager les trésoreries des officines les plus en difficulté et consolider les officines de proximité par des mesures structurelles de revitalisation, a reçu « une écoute attentive de l’Élysée, comme du ministère de la Santé et de l’assurance-maladie la semaine dernière », se félicite la FSPF. « Il n’y a pas de contestation des difficultés rencontrées par notre profession », ajoute Philippe Besset qui évalue entre 1 000 et 2 000 le nombre d’officine nécessitant aujourd’hui d’une réponse spécifique. Le syndicat indique qu’il va maintenant « engager les travaux de mise en œuvre de ce plan d’urgence avec les pouvoirs publics afin qu’il soit opérationnel sans tarder ».
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