Si aucune avancée n’est constatée dans les négociations avec la caisse locale d’assurance-maladie de Nouvelle-Calédonie (CAFAT) d’ici au 18 juin, les 64 titulaires de l'archipel sont bien décidés à ne plus appliquer le tiers payant à partir de cette date.
Les pharmaciens se sont résolus à utiliser ce moyen de pression pour attirer l’attention sur les retards de paiement dont ils font les frais. Selon Antoine Rambaud, président du syndicat des pharmaciens de Nouvelle-Calédonie, cité dans la presse locale, ces retards représenteraient un encours de 1,2 milliard de franc pacifique XPF, soit 10 millions d’euros.
Les finances des officines sont d’autant plus exsangues que, contrairement à leurs confrères de l'Hexagone, les titulaires néo-calédoniens n’ont toujours pas vu l'instauration d'honoraires de dispensation pour compenser la baisse du prix du médicament. Selon Antoine Rambaud, la baisse de prix subie par les pharmacies de l'archipel se chiffre à 18 % en moyenne. Les négociations entre les pharmaciens, la Direction des affaires sanitaires et sociales de la Nouvelle-Calédonie et la CAFAT ont été interrompues fin avril. Seule leur relance pourra débloquer la situation et mettre fin à ce bras de fer entre les titulaires et la caisse locale.
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