Selon les statistiques nationales du cabinet LLA et du réseau CGP, le chiffre d’affaires des officines a baissé en moyenne, en un an, de 1,57 % à la fin du mois d’août 2013. Les officines qui souffrent le plus sont celles qui sont situées en zone rurale (- 4,18 % sur douze mois), alors que les pharmacies de centre commercial réussissent à limiter la baisse avec seulement – 0,4 %. Ces chiffres pour 2013 sont dans la continuité de ceux de 2012, qui étaient déjà mauvais. « Plus la pharmacie est petite, plus elle souffre de la baisse d’activité », constate Emmanuel Delaubert, du cabinet LLA. Quant à la marge (sans les remises commerciales), elle s’établit en moyenne à 29,56 % à la fin du mois d’août 2013 également, en hausse d’un point par rapport à 2012. L’excédent brut d’exploitation (EBE) est également en augmentation, à 14,56 %.
Par ailleurs, selon ces statistiques, les prestations de services représentent en moyenne, et en valeur, 65 000 euros par officine, soit près du quart de l’EBE. « Si l’on ne tient pas compte de ces prestations, l’EBE ressort en moyenne à 200 000 euros seulement. Ce qui fait que, en réalité, il ne progresse pas en 2013. Les bilans des officines, qui peuvent paraître bons, sont ainsi dopés par des prestations de services dont on ne sait pas ce qu’elles vont devenir », explique Emmanuel Delaubert. Enfin, le prix de cession moyen des officines est de six fois l’EBE, avec un apport de l’acquéreur de 25 % en moyenne. Il faut noter que ce prix de cession moyen est en baisse en 2013, alors que le montant de l’apport, lui, augmente.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
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