WiZVi, application développée par un médecin et soutenue par le Laboratoire Mylan, permet au patient de rester connecté à son pharmacien, y compris pour ses prises de médicaments.
« À quelle heure ferme la pharmacie ? » : « C’est la question la plus fréquente que me posent mes patients à partir de 18 h 30 », constate le Dr David Bilfeld, médecin et développeur de l’application WiZVi. Désormais, un simple coup d’œil sur l’écran de leur smartphone leur permettra d’obtenir l’information et, au besoin, de localiser la pharmacie de garde.
Mais l’application déployée dans les officines depuis le début de l’année grâce au concours des délégués pharmaceutiques Mylan, fait encore davantage pour renforcer les liens entre les pharmaciens et leurs patients. Il est ainsi possible de renseigner, en temps réel, les délais d’attente au comptoir. Côté patient, une fonction permet d’envoyer les ordonnances ou de stocker ses données santé (prescriptions, carte mutuelle…) « L’ensemble de ces fonctionnalités va permettre d’anticiper sur la préparation de la commande. Nous allons disposer de davantage de supports, ce qui limitera les erreurs, et surtout, cela va nous dégager du temps au comptoir pour améliorer l’observance », expose Sylvain Savoyat, titulaire en Saône-et-Loire, qui a pu expérimenter WiZVi en avant-première.
L’optimisation de l’observance est en effet l’une des valeurs ajoutées de cette application. Une étude IFOP réalisée pour Mylan établit que parmi les Français ayant suivi un traitement médical au cours des douze derniers mois, 48 % n’ont pas respecté scrupuleusement la prescription et 34 % avouent avoir oublié de prendre leur médicament de temps en temps. Grâce à WiZVi, le pharmacien peut ainsi, en deux clics, entrer les rappels de prise dans un pilulier électronique, mais aussi suggérer au malade de se rendre chez son médecin traitant pour renouveler son ordonnance.
De facto, il sera possible de dégager un profil d’observance pour chaque patient en fonction de cette application. Le concepteur de WiZVi précise toutefois que le patient gardera la main sur ses données. Sécurisées, elles ne seront pas accessibles à son médecin et à son pharmacien, à condition qu’il le décide.
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