Tandis que les négociations avec l'assurance-maladie pour une nouvelle convention démarreront fin février, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) met sur la table ses propositions pour faire évoluer la rémunération.
Les syndicats d’officinaux attendent de connaître le contenu de la lettre d’orientations que la ministre de la Santé doit adresser au directeur général de l’Union nationale des caisses d’assurance-maladie (UNCAM), Nicolas Revel, dans le cadre des négociations de la nouvelle convention. Tout juste sait-on qu’un accompagnement financier pluriannuel soutiendra cette convention et que la rémunération devrait être davantage liée à des objectifs de santé publique (voir notre article « abonné » sur le sujet).
Les négociations avec l’assurance-maladie commenceront officiellement le 22 février. Mais déjà, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) fait état de ses propositions en matière de rémunération. Le syndicat plaide ainsi pour la création d’honoraires supplémentaires de 2 euros par ordonnance, en moyenne, qui viendraient s’ajouter aux honoraires déjà en place. Il souhaite également la mise en place d’une rémunération pour les interventions du pharmacien sur l’ordonnance, la tenue du dossier patient (DP, DMP), les dispensations complexes, la coordination des soins et la préparation des doses à administrer (PDA). Les autres missions doivent, pour la FSPF, faire l’objet d’un paiement à l’acte assorti d’une lettre clé. Enfin, la FSPF demande « la simplification de l’acquisition des droits des assurés sociaux, y compris auprès des complémentaires santé, afin de fiabiliser la facturation des prestations pharmaceutiques et sécuriser leurs paiements ».
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin