Alors que dans l'affaire Lactalis 44 pharmacies ont été incriminées par la DGCCRF dans des conditions qui restent à préciser, la présidente de l’Ordre demande aux éditeurs de logiciels d’ajouter une fonctionnalité supplémentaire pour éviter la commercialisation des produits ayant fait l'objet d'un rappel de lots.
Moins de 24 heures après l’annonce des premiers résultats des contrôles opérés par la DGCCRF dans les grandes surfaces, les pharmacies, les hôpitaux et les crèches par Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, la présidente de l'Ordre des pharmaciens a contacté le président du syndicat des éditeurs de logiciels d’aide à la dispensation (LAP).
Carine Wolf-Thal, qui s’était déclarée indignée par le fait que 44 pharmacies figuraient au rang des points de vente détenant des laits potentiellement contaminés, leur a demandé que tous les pharmaciens puissent bénéficier d’un dispositif d’affichage sur leur poste « en cas de tentative de dispensation d’un produit Lactalis rappelé ». L’Ordre a appelé les éditeurs de logiciel qui n’offriraient pas encore cette solution à mettre cette fonctionnalité supplémentaire à la disposition de tous les pharmaciens. « Dès demain, grâce à la réactivité de la majorité des éditeurs, plus de 80 % des officines verront un message s’afficher sur leur écran », espère l’Ordre.
Certains éditeurs sont déjà passés à l'action. Virginie Molle-Boissier, directrice marketing et communication de l'éditeur Smart RX, confirme ainsi avoir immédiatement mis en œuvre, à la demande du CNOP, ce dispositif indiquant l'interdiction de délivrer un produit concerné par un retrait-rappel.
Près de 40 % du chiffre d’affaires
Médicaments chers : poids lourds de l’activité officinale
Les concentrations continuent
Hygie 31, Giropharm : grandes manœuvres au sein des groupements
Valorisation et transactions en 2023
La pharmacie, le commerce le plus dynamique de France
Gestion de l’officine
Télédéclarez votre chiffre d’affaires avant le 30 juin