1 Adaptés au nomadisme
La plupart des éditeurs de logiciels pour la pharmacie ont adapté leurs produits de gestion de l’officine au smartphone (Opus et Alliance premium pour Alliadis, My pilot pour Pharmagest…).
Désormais, chaque développement d’un nouveau logiciel donne lieu à une réflexion parallèle et systématique sur la conception d’une application, le plus souvent pour iphone en première intention, suivie rapidement d’une version androïde. Ces interconnexions avec le logiciel PC permettent en toute occasion et en toute situation, de conserver un œil sur l’officine.
2 Gestion de base
Les principales applications accessibles d’un smartphone concernent la gestion de l’officine, et en premier lieu ses fonctions vitales. Il est ainsi possible d’interroger les flux de l’officine, stocks, ventes… Pharmaland assure un accès comme sur un PC, sur les tableaux de bord. Outre ces derniers, Pharmagest propose avec My Pilot d’analyser certaines données comme le référencement produit, le merchandising, etc. Offisanté va encore plus loin avec une application « alerte sur les stocks » et « risque de rupture ». Depuis peu, un module permet au titulaire de consulter chaque matin au réveil l’état de son officine. Les analyses traitées la nuit l’informent en fonction des tendances saisonnières et d’autres métas données, sur les cinq fournisseurs en risques de rupture produits. Le système définit même au titulaire les priorités de sa journée ! Enfin, un troisième module donne accès à une analyse des prix d’achats des produits à forte rotation. Il donne un prix de référence basé sur les 1 400 officines disponibles dans la base de données et permet au titulaire d’être non seulement maître de sa politique d’achat, mais aussi de définir sa politique de vente.
3 Fonctions étendues
Essentiellement tournées vers la gestion, les fonctions se diversifient sans toutefois s’étendre dans le domaine du management. En revanche, la domotique est aujourd’hui un domaine exploré et performant puisqu’il est désormais possible, grâce à des systèmes comme Visioprotect (Alliadis) ou Offiseen (Pharmagest), de surveiller à distance son officine. Ces dispositifs de vidéosurveillance sont dotés de systèmes d’alerte en cas de mouvement, avec la possibilité de zoomer sur l’intrus à partir de certaines caméras placées dans l’officine, et, depuis peu chez Pharmagest, d’une fonction permettant de produire les photos à la police.
Dans un autre registre, celui de l’animation, il est également possible d’intervenir dans l’espace de la pharmacie à partir d’un smartphone. Alliadis propose ainsi une fonction qui permet au titulaire de modifier la communication sur écran.
4 Privilégier l’ergonomie
Les fabricants ont tenté de répondre aux exigences ergonomiques pour rendre accessibles le plus de fonctionnalités possibles sur smartphone. Il apparaît cependant que ces « réponses design » sont contingentées par la configuration du smartphone lui-même et notamment la petite taille de l’écran. S’il est utilisé pour la consultation, le Smartphone est délaissé au profit de l’Ipad ou de la tablette, quand il s’agit de « travailler », reconnaissent tant les titulaires que les développeurs. Ces derniers ajoutent que les fonctions « interactives » ont été davantage conçues pour la tablette. Mais parce que mobilité ne se résume pas au seul smartphone, certains fabricants comme Alliadis ont conçu un système de « cloud », une sorte de caisse à outils dans laquelle le titulaire peut piocher à son gré.
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