Dans un rapport commandé par l’Union européenne (UE) et remis lundi dernier à Bruxelles, l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) préconise une plus grande utilisation des outils numériques (dossiers électroniques, dossiers patients informatisés (DPI) et bases de données médico-administratives) pour collecter des données de routine et ainsi assurer un meilleur suivi du médicament. Le texte met aussi l’accent sur les données « collectées en routine » pour optimiser les volumes de production, assurer un meilleur suivi du médicament et permettre aux industriels comme aux chercheurs de développer plus efficacement les produits de santé.
Concernant l’autorisation de mise sur le marché (AMM) d’un nouveau médicament (ou d’un médicament existant dans une nouvelle indication) l’organisation recommande la mise au point d’un cadre méthodologique permettant de tirer les preuves de l'efficacité d’un médicament à partir de données recueillies en routine, mais insiste sur le fait que cette approche doit « gagner en légitimité et en reconnaissance de la part des agences d'évaluation des technologies de la santé ».
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